Macron critique la “division”, Villani reste “déterminé à aller jusqu’au bout”

Macron critique la “division”, Villani reste “déterminé à aller jusqu’au bout”

Après une sévère mise en garde lundi soir par Emmanuel Macron contre les "divisions", le candidat LREM dissident à la mairie de...
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Après une sévère mise en garde lundi soir par Emmanuel Macron contre les "divisions", le candidat LREM dissident à la mairie de Paris Cédric Villani a assuré qu'il était "déterminé à aller jusqu'au bout".

Lors d'une rencontre avec les parlementaires de la majorité et membres du gouvernement, le président a critiqué ceux qui au sein de LREM "disent que notre commission d’investiture est ceci et cela" car "ils oublient qui les ont faits", selon des propos rapportés par des participants. "Ce qui est mortel en politique, c'est la division", a ajouté le chef de l'Etat, qui a aussi appelé à "un maximum d’intelligence collective".

"Il faut passer ce moment (des municipales, ndlr), ce test de solidité, ne pas oublier la bienveillance. On ne va peut-être pas être d’accord, mais on y va ensemble", a encore martelé M. Macron, d'après des participants.

L'Elysée a ensuite précisé à l'AFP que "les propos du président ne visaient pas Villani et il était satisfait de le voir présent" à cette réception.

Le député Cédric Villani, dissident face au candidat investi par LREM à Paris Benjamin Griveaux, était présent dans l'assistance. Semblant mal à l'aise à la sortie de la réception, il a affirmé à la presse qu'il poursuivait sa "démarche" et qu'il "était déterminé à aller jusqu'au bout".

Il a ajouté qu'il n'entrerait "jamais dans la division". "Mon propos n'est pas d'attaquer tel ou tel, mon propos est de rassembler et de continuer ma démarche. Je suis allé rencontrer, écouter".

"Ce soir j'ai eu l'occasion de parler avec beaucoup de monde mais le président était très occupé", a poursuivi le député.

"Je n'ai pas fait de demande de sortir de la République en marche, c'est une démarche de liberté qui s'inscrit avant tout au service des Parisiens et des Parisiennes, ce n'est pas une démarche d'appareil. Je ne suis en guerre contre personne", a encore dit M. Villani.

D'autres participants ont eu eux le sentiment que Cédric Villani était visé. "Il est arrivé. Il ne savait pas très bien comment se positionner. Le président a parlé de la division dès sa cinquième phrase. En creux ça s'adressait à lui", a affirmé un député.

Sa collègue Aurore Bergé, porte-parole de LREM, a souligné qu'"aujourd'hui on a une échéance majeure à Paris. On a un candidat qui s'appelle Benjamin Griveaux. Je crois que le président a été clair sur le risque que la division nous ferait courir".

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