Macron en Corse : « L’homme est déconcertant » selon Gérard Longuet

Macron en Corse : « L’homme est déconcertant » selon Gérard Longuet

Le sénateur (LR) de la Meuse, Gérard Longuet réagit au micro de « Sénat 360 » au discours d’Emmanuel Macron en Corse. Pour le sénateur, le Président de la République est dans le « c’est à la fois « oui » et en même temps « non » ».
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Cet après-midi, Emmanuel Macron a prononcé un discours à Bastia, mêlant à la fois une fin de non recevoir sur plusieurs revendications des nationalistes et l’acceptation de voir inscrite la spécificité corse dans la Constitution. Ce qui a gêné le sénateur (LR) de la Meuse, Gérard Longuet : « Emmanuel Macron continue d’être déconcertant. C’est à la fois « oui » et en même temps « non ». Nous avons un Président qui va en Corse expliquer aux nationalistes, et je m’en réjouis, qu’il ne s’agit pas de leur faire des concessions. Et il est très strict (…)  Mais au dernier moment, il nous sort, soit l’article 72, soit l’article 74 de la Constitution qui prévoient des textes spécifiques pour les collectivités locales (…) ou des textes spécifiques pour les collectivités d’Outre-mer. Et je ne pense pas que les Corses se sentent membres d’une collectivité d’Outre-mer, au sens de la Constitution de notre pays (…) La tonalité principale est une tonalité d’autorité et on a le sentiment qu’au dernier moment, il a ouvert une vanne, en se disant « (…) cela pourra toujours être utile ». »

Et il ajoute : « Ce que je retiens, c’est de reconnaître qu’il y a en Corse des exigences particulières. Les autonomistes en sont d’ailleurs les porteurs et je les comprends parfaitement. Je ne les aurais pas soutenus mais je les comprends. Les nationalistes, je ne les accepte pas, parce que c’est détricoter une Nation qui doit tant à la Corse, et au premier d’entre eux, Napoléon Bonaparte. »

Dans la même thématique

European Parliament in Strasbourg
7min

Politique

Européennes 2024 : les sondages peuvent-ils encore bouger ?

Les rapports de force vont-ils rester globalement stables jusqu’au scrutin du 9 juin ? La liste PS-Place Publique de Raphaël Glucksmann peut-elle dépasser celle de la majorité présidentielle de Valérie Hayer ? Marion Maréchal va-t-elle devancer la liste LR de François-Xavier Bellamy ? Les Français vont-ils se décider au dernier moment ? Eléments de réponses avec quatre sondeurs.

Le

France Migration
6min

Politique

Convocation de Mathilde Panot : pourquoi les poursuites pour « apologie du terrorisme » sont en hausse ?

La présidente des députés LFI, Mathilde Panot a annoncé, mardi, sa convocation par la police dans le cadre d’une enquête pour « apologie du terrorisme » en raison d’un communiqué de son groupe parlementaire après les attaques du Hamas contre Israël le 7 octobre. Depuis la loi du 13 novembre 2014, les parquets poursuivent plus régulièrement au motif de cette infraction. Explications.

Le