Macron : « j’augmente la CSG d’1,7 point » pour financer la protection sociale
Invité de Territoires d’Infos sur Public Sénat et Sud Radio, Emmanuel Macron a dévoilé un peu plus en détails l’une de ses propositions. Il annonce que grâce au financement par l’impôt de la protection sociale, un couple qui est au Smic aura « un gain de pouvoir d’achat de 500 euros ».

Macron : « j’augmente la CSG d’1,7 point » pour financer la protection sociale

Invité de Territoires d’Infos sur Public Sénat et Sud Radio, Emmanuel Macron a dévoilé un peu plus en détails l’une de ses propositions. Il annonce que grâce au financement par l’impôt de la protection sociale, un couple qui est au Smic aura « un gain de pouvoir d’achat de 500 euros ».
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

« J’augmente, pour tous les Françaises et les Français, le salaire net » a affirmé Emmanuel Macron. Le candidat d’ « En marche » semble avoir pris en compte les critiques sur le flou de ses propositions. Ce matin, il a détaillé longuement l’un des mécanismes qu’il compte mettre en place pour « être le président du travail ». Il annonce qu’il supprimerait les cotisations maladie et les cotisations chômage que paient les salariés et les indépendants. Et pour financer cette réforme, « j’augmente la CSG d’1,7 point en préservant de cette augmentation les retraites les plus modestes. 40% des retraités ne seront pas touchés. Je garantis tout au long de ce quinquennat le pouvoir d’achat de ces retraités (…) et je préserve les chômeurs de cet effort » a-t-il développé. Le financement par l’impôt de la protection sociale sera à la charge des revenus du capital et des salariés. « J’augmente la CSG mais je l’augmente beaucoup moins que ces allégements de charges (…) ce qui veut dire que pour un couple qui est au Smic le gain de pouvoir d’achat par an est de 500 euros » chiffre-t-il.

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le

Marseille: Amine Kessaci candidate
4min

Politique

Assassinat du frère d’Amine Kessaci : le militant écologiste engagé contre le narcotrafic était « sous protection policière et exfiltré de Marseille depuis un mois »

Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.

Le

Macron : « j’augmente la CSG d’1,7 point » pour financer la protection sociale
2min

Politique

Assassinat du petit frère d’Amine Kessaci : revoir le documentaire sur le combat contre le narcotrafic du militant marseillais 

Mehdi, le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. En 2020, c’est l’assassinat de son grand frère Brahim, qui avait conduit le jeune garçon à s’engager en politique. Son parcours est le sujet du documentaire « Marseille, des larmes au combat », Anaïs Merad, à revoir sur Public Sénat.

Le

Macron : « j’augmente la CSG d’1,7 point » pour financer la protection sociale
3min

Politique

Projet de loi anti-fraudes : « C’est un objet politique qui vise essentiellement à montrer du doigt la fraude sociale »

Invités sur le plateau de Parlement Hebdo, le sénateur Bernard Jomier (Place Publique) et le député Sylvain Berrios (Horizons) sont revenus sur le projet de loi pour lutter contre les fraudes fiscales et sociales, examiné par la Chambre haute depuis mercredi. La majorité rassemblant les élus de la droite et du centre au Sénat ont affermi le texte en commission, y ajoutant une batterie de mesures qui ne fait pas consensus.

Le