Macron juge que sa popularité va souffrir « encore sans doute un bon moment »
Emmanuel Macron a estimé mardi que sa cote de popularité, au plus bas, "sera encore sans doute un bon moment" affectée, tout en...

Macron juge que sa popularité va souffrir « encore sans doute un bon moment »

Emmanuel Macron a estimé mardi que sa cote de popularité, au plus bas, "sera encore sans doute un bon moment" affectée, tout en...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Emmanuel Macron a estimé mardi que sa cote de popularité, au plus bas, "sera encore sans doute un bon moment" affectée, tout en jugeant qu'"il faut savoir tenir".

"Les gens ont oublié que ça fait un an et demi que je suis aux responsabilités, ça ne fait pas 30 ans, et ils me reprochent parfois des choses installées depuis 30 ans", a estimé le chef de l'Etat dans un entretien enregistré lundi soir et diffusé mardi sur Europe 1.

Les Français "disent que le quotidien ne change pas assez vite, je suis d'accord avec eux, mais je leur dis aussi que la voie que nous avons prise, c'est transformer en profondeur le pays, pas simplement de traiter les effets mais s'attaquer aux causes", a-t-il ajouté. Même si sa cote de popularité en pâtit ? "Mais bien sûr, et elle le sera encore sans doute un bon moment", a répondu le chef de l'Etat.

"Mais est-ce que dans les temps difficiles que notre pays a traversés (...) on s'attachait à la cote de popularité ? Elle n'existait pas; et si d'aucuns qui m'avaient précédé là où je suis avaient regardé leur cote de popularité ils n'auraient pas fait ce qu'ils ont fait. Et donc dans ces moments marqués par l'angoisse, la peur, les changements profonds, il faut savoir tenir", a-t-il ajouté en citant Clémenceau.

Le dernier sondage, publié jeudi (YouGov pour le HuffPost et CNews), place la popularité du président de la République au plus bas depuis le début du quinquennat, à 21%.

Partager cet article

Dans la même thématique

SIPA_01066724_000014
8min

Politique

Référendum sur l’immigration : une pétition controversée relance le débat enterré au Sénat en 2023

Plus d’1,3 million de personnes auraient signé la pétition de Philippe De Villiers en faveur d’un référendum sur l’immigration, dont certains cadres LR, comme Laurent Wauquiez. L’idée d’élargir les conditions du recours au référendum de l’article 11 de la Constitution aux questions migratoires avait été portée en 2023 par l’ancien président du groupe LR du Sénat, Bruno Retailleau avant d’y renoncer faute de majorité.

Le

Macron juge que sa popularité va souffrir « encore sans doute un bon moment »
4min

Politique

Rencontre entre le PS et Sébastien Lecornu : « Quand on a 39 ans, je crois qu'on n'a pas intérêt à être censuré au bout de 15 jours », lance Patrick Kanner

Le nouveau Premier ministre, Sébastien Lecornu, poursuit ses concertations après sa nomination à Matignon. Il rencontrera mercredi plusieurs partis de gauche, dont le Parti socialiste. « Il aura devant lui une opposition déterminée à obtenir des victoires pour les Français », promet le président du groupe socialiste au Sénat, Patrick Kanner, ce mardi 16 septembre.

Le

Macron juge que sa popularité va souffrir « encore sans doute un bon moment »
9min

Politique

Budget : l’unité entre le PS et Les Ecologistes mise à mal par les discussions avec Sébastien Lecornu ?

Au moment où vont s’engager les discussions avec le premier ministre, Marine Tondelier, patronne des Ecologistes, marque sa différence avec le PS, se prononçant déjà pour le départ de Sébastien Lecornu. « On a notre stratégie et le PS a la sienne », assume le sénateur écolo Thomas Dossus. Elle veut « être au centre de la gauche », entre LFI et le PS, mais « il ne faut pas faire de grand écart qui fasse mal aux adducteurs », met-on en garde au PS…

Le