Macron : « La provocation, c’est dans ses codes », selon Bernard Accoyer

Macron : « La provocation, c’est dans ses codes », selon Bernard Accoyer

Invité de l’émission Territoires d’Infos, sur Public Sénat et les Indés Radio, Bernard Accoyer a réagi à la polémique provoquée, mercredi, par Emmanuel Macron lors d’un déplacement en Corrèze. Le chef de l’État a fait preuve « d’une grande méconnaissance de ses responsabilités » selon lui.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

La phrase d’Emmanuel Macron a provoqué un tollé mercredi. Lors d'un déplacement à Égletons, au cours d'un aparté avec le président de la région Nouvelle Aquitaine, Alain Rousset, qui évoquait les difficultés à recruter d'une entreprise de fonderie d'Ussel. Emmanuel Macron a tenu ces mots : « Certains, au lieu de foutre le bordel, feraient mieux d'aller regarder s'ils ne peuvent pas avoir des postes là-bas, parce qu'il y en a qui ont les qualifications pour le faire et ce n'est pas loin de chez eux ». Cette phrase visait des salariés et ex-employés licenciés de l'équipementier automobile GM&S, qui manifestaient au même moment.

Pour Bernard Accoyer, secrétaire général des Républicains, il s’agit de la part de du chef de l’État, « d’une grande méconnaissance de ses responsabilités ». « Il est Président de tous les Français, quels qu’ils soient y compris ceux qui sont dans la difficulté ». Ce n’est pas la première fois depuis le début de son mandat qu’Emmanuel Macron braque une partie de l’opinion par des mots inappropriés. Pour l’ancien président de l’Assemblée nationale, cette phrase prononcée hier, « n’est pas si innocente que cela ». « On voit bien qu’il y a des micros à proximité, qu’il regarde plus ou moins les caméras… La transgression, la provocation c’est un peu dans ses codes » a-t-il estimé. Quant à y voir une ressemblance avec son prédécesseur, Nicolas Sarkozy, Bernard Accoyer, assure qu’il n’a « jamais entendu Nicolas Sarkozy insulter nos compatriotes ». Même au Salon de l’agriculture ? 

 

 

 

 

Dans la même thématique

Deplacement du Premier Ministre a Viry-Chatillon
7min

Politique

Violence des mineurs : le détail des propositions de Gabriel Attal pour un « sursaut d’autorité »

En visite officielle à Viry-Châtillon ce jeudi 18 avril, le Premier ministre a énuméré plusieurs annonces pour « renouer avec les adolescents et juguler la violence ». Le chef du gouvernement a ainsi ouvert 8 semaines de « travail collectif » sur ces questions afin de réfléchir à des sanctions pour les parents, l’excuse de minorité ou l’addiction aux écrans.

Le

Turin – Marifiori Automotive Park 2003, Italy – 10 Apr 2024
6min

Politique

Au Sénat, la rémunération de 36,5 millions d’euros de Carlos Tavares fait grincer des dents. La gauche veut légiférer.

Les actionnaires de Stellantis ont validé mardi 16 avril une rémunération annuelle à hauteur de 36,5 millions d’euros pour le directeur général de l’entreprise Carlos Tavares. Si les sénateurs de tous bords s’émeuvent d’un montant démesuré, la gauche souhaite légiférer pour limiter les écarts de salaires dans l’entreprise.

Le