La nouvelle réforme de l’assurance chômage que prépare le gouvernement passe mal chez les sénateurs. « On a dévoyé la gouvernance de l’assurance chômage », dénonce la sénatrice LR Frédérique Puissat, qui défend le rôle des syndicats et du patronat. « Attaché » aussi au paritarisme, le centriste Olivier Henno, « comprend » en revanche l’idée de réduire la durée des indemnisations. Quant à la socialiste Monique Lubin, elle se dit « atterrée » que le gouvernement relaye « cette espèce de légende selon laquelle les gens profiteraient du chômage ».
Macron “Monsieur X” et “le loup Mélenchon”, des absents bien présents
Par Public Sénat
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Sans surprise, aucun des sept candidats à la primaire organisée par le PS n'a voulu jeudi envisager de se désister en faveur de Jean-Luc Mélenchon ou Emmanuel Macron s'ils les devancent, comme le suggéraient les journalistes lors de leur premier débat télévisé.
Pour Arnaud Montebourg, "imaginez qu'il y ait 3 millions de votants à cette primaire, ce que je crois, nous aurons un mandat de rassembler l'ensemble des gauches".
Pour autant il a laissé planer le doute sur un éventuel rapprochement avec Emmanuel Macron. "Monsieur Macron est un peu Monsieur X. Est-il de droite, est-t-il de gauche. Bref, j'ai besoin de comprendre", a-t-il dit.
Immédiatement après, François de Rugy a taclé Arnaud Montebourg.
"Celui ou celle qui sera désigné, je ne veux pas qu'il dise que le lendemain il aura rendez-vous avec Jean-Luc Mélenchon. C'est l'agneau qui invite le loup. Jean-Luc Mélenchon, il ne va pas se retirer", a-t-il martelé.
Benoît Hamon a pour sa part dit "Oui à la discussion" avec les autres candidats de la gauche. "Je m'engage à faire en sorte que ce dialogue existe, s'il n'est pas conclusif, nous en prendrons acte mais il faut qu'il existe", a-t-il précisé.
Pour Vincent Peillon, "la plus grande erreur de ce quinquennat, c'est d'avoir été sectaire, brutal", alors que par le passé, "La gauche a su gagner quand elle a rassemblé". "On ne peut gagner qu'à partir du coeur de la gauche, le PS", a-t-il ajouté, promettant d'organiser le rassemblement avec Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron.
Pour Manuel Valls, "la présidentielle, ça n'est pas un concours hippique, le jeu des petits chevaux (...) Chacun devra prendre ses responsabilités et tenir compte de la réussite de cette primaire".