Macron “regrette” d’avoir pu paraître “dur”

Macron “regrette” d’avoir pu paraître “dur”

Emmanuel Macron a expliqué, jeudi lors d'une grande conférence de presse à l'Elysée, regretter d'avoir "donné" le "sentiment" d...
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Emmanuel Macron a expliqué, jeudi lors d'une grande conférence de presse à l'Elysée, regretter d'avoir "donné" le "sentiment" d'être "dur", "parfois injuste" avec les Français, expliquant vouloir remettre "l'humain au coeur du projet" avec "une nouvelle méthode" de gouvernance.

"L'impatience, l'exigence que j'ai avec moi-même, que j'ai avec les membres du gouvernement, je l'ai un peu eue avec les Français. Le sentiment que j'ai donné, c'était une forme d'injonction permanente, d'être dur, parfois injuste. Ça, je le regrette. D'abord parce que ce n'est pas ce que je suis profondément et parce que je pense que ça n'a pas aidé à la cause", a déclaré le chef de l’État.

M. Macron a expliqué vouloir, à l'avenir, "assumer, être clair et porter ce nouvel acte, ce nouveau projet que je viens d'exposer. Et aussi assumer de passer plus de temps au pays et montrer que, par ce contact, cette présence, ces explications, il y a aussi une profonde considération."

"Je pense que ça peut lever beaucoup de malentendus. Je pense que l'humain remis au coeur du projet, la nouvelle méthode que je souhaite adopter, la nouvelle manière que je vais aussi avoir de bâtir des décisions, me déplacer, de faire, ce sont des choses qui peuvent répondre à la juste part d'énervement qui a pu naître de malentendus que j'avais sans doute contribué à nourrir", a plaidé le chef de l'Etat.

"Mais je ne deviendrai pas pour autant celui qui cherche à plaire, parce que je pense que ça ne rendrait pas service à notre pays et au projet que nous portons", a-t-il averti. Car "diriger en démocratie c'est accepter ne pas être populaire".

"Je pense qu'on peut toujours mieux faire. Donc je pense que je peux mieux faire aussi", a également déclaré M. Macron.

Mais "quand je regarde ce que le gouvernement, avec les assemblées, ont conduit" lors des deux premières années du quinquennat, "j'ai peu de comparaisons". "Mais on a fait beaucoup de choses qui ne se voient pas tout de suite", a-t-il affirmé.

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