Le chef de l'Etat a prononcé jeudi 25 avril à la Sorbonne un long discours pour appeler les 27 à bâtir une « Europe puissance ». À l’approche des élections européennes, son intervention apparait aussi comme une manière de dynamiser une campagne électorale dans laquelle la majorité présidentielle peine à percer. Interrogés par Public Sénat, les communicants Philippe Moreau-Chevrolet et Emilie Zapalski décryptent la stratégie du chef de l’Etat.
Macron sur l’affaire Fillon: “Je ne participe pas à l’hallali”
Par Public Sénat
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Emmanuel Macron, candidat à la présidentielle pour En Marche!, affirme que, dans l'affaire Penelope Fillon, il ne "participe pas à l'halali".
"D'abord, je ne participe pas à l'halali (...) Je n'accable pas les gens, je pense qu'ils doivent pouvoir être entendus. François Fillon doit pouvoir s'expliquer devant les Français pour ce qui relève de ce débat démocratique, le débat de transparence et les questions morales ou éthiques, et il doit être entendu par les juges sur ce qui relève du judiciaire", a-t-il déclaré mercredi sur France Inter.
Macron précise qu'à propos de cette affaire, "il ne faut pas parler de calomnie ou de complot. Il faut collectivement réfléchir à la transparence du débat démocratique. J'ai eu aussi à être confronté parfois à des attaques, à des demandes d'explication. Si on ne regarde pas en face ces sujets, on nourrit la défiance à l'égard du débat public".
"Oui à la transparence, non au déballage et à l'agressivité. C'est d'ailleurs pour ça que vous ne m'avez pas entendu dans les jours précédents accabler François (...). J'ai noté que de son côté (...) il n'avait pas la même décence à mon endroit mais pour autant je ne céderai pas", a-t-il conclu.