Les élus de Paris ont voté lundi la composition du nouvel exécutif entérinant l'arrivée d'Emmanuel Grégoire, nouveau premier adjoint de la maire socialiste Anne Hidalgo, après la démission fracassante la semaine dernière de Bruno Julliard.
Après une trentaine de minutes de vote, la maire de Paris a annoncé l'élection de son premier adjoint, Emmanuel Grégoire, élu par 79 voix sur 83 exprimées dont 4 votes nuls ou blancs.
"Merci d'avoir accepté de remplir cette fonction à mes côtés", lui a adressé Anne Hidalgo devant un hémicycle clairsemé.
Le groupe LR et indépendant a refusé de prendre part au vote, à bulletin secret, dénonçant "un simulacre démocratique" par la voix de sa présidente Florence Berthout. "Vous avez déjà arrêté et donné le résultat du vote à la presse, et votre service de communication s'est empressé d'afficher son nom sur le site de la mairie", a-t-elle dénoncé au cours du conseil.
Le groupe Démocrates et progressistes au Conseil de Paris, qui n'a également pas pris part au vote, a estimé selon les mots de son chef de file Julien Bargeton, que "les vicissitudes de cet exécutif ne nous concernent plus; nous sommes tournés vers l'avenir de Paris".
Les élus ont également voté la nomination de Karen Taieb au poste d'adjointe au patrimoine. En outre, Christophe Girard est devenu adjoint en charge de la culture, portefeuille qu'il avait déjà sous le mandat de Bertrand Delanoë.
Après le vote, Bruno Julliard a pris discrètement place dans l'hémicycle sur les bancs des élus socialistes, peu avant midi. Joint par l'AFP, l'adjoint démissionnaire a indiqué "ne pas avoir souhaité être présent (au vote) mais laissé, comme il est d'usage, (sa) procuration à (son) groupe politique".
Bruno Julliard et Anne Hidalgo en 2014
AFP/Archives
"J'attends de ce nouvel exécutif qu'il tire les leçons de ma démission, et (...) j'espère que ceux qui seront aux fonctions permettront ce sursaut que j'ai appelé de mes vœux en quittant mes fonctions", a ajouté l'élu parisien qui dénonçait la semaine dernière "approximations", "déficit d'humilité", "opportunisme" et "inconstance" de la Mairie de Paris.
La Mairie de Paris a vécu un véritable électrochoc avec cette démission qui a fragilisé Anne Hidalgo, déjà attaquée ces derniers mois en raison de multiples difficultés (Vélib', Autolib, voies sur berges...).
Alors que les candidatures pour les élections municipales de 2020 se multiplient, Anne Hidalgo, interrogée par France 2, a rappelé samedi soir que "le temps n'est pas à la candidature".
Après l’adoption de la loi spéciale pour assurer la continuité de l’Etat, le gouvernement devra reprendre les débats au Parlement, début janvier, pour espérer faire adopter un budget pour l’année 2026. Une opération délicate dans un paysage politique fragmenté et avec un calendrier contraint.
A quelques mois des élections municipales de mars 2026, la Commission nationale des comptes de campagne et de financements politiques s’inquiète des risques de corruption liés au narcotrafic qui pourraient peser sur les scrutins, et les maires une fois élus.
Les promeneurs, touristes ou Parisiens qui déambulent sur le parvis de Notre-Dame, s’imaginent-ils qu’à quelques pas de là se dressait au Moyen Âge, l’une des plus somptueuses résidences d’Europe ? Et surtout, comment, six siècles plus tard, le tout premier palais de nos rois, bâti sur l’île de la Cité, au beau milieu de la capitale, a-t-il pu devenir ce fantôme de l’Histoire ? Dans son documentaire Le mystère du palais disparu, Stéphane Jacques retrace l’enquête menée par un trio de scientifiques spécialistes de la reconstitution numérique.
Suite aux « fausses informations » relayées sur le sujet de la « labellisation » des médias, l’Elysée a décidé de vite les démentir, via une vidéo sur X. Une nouvelle stratégie de communication, à l’œuvre depuis quelques mois, déjà observée lors d’une prétendue prise de cocaïne par Emmanuel Macron. Lui-même « victime » des affres des réseaux avec l’infox Jean-Michel Trogneux, il est d’autant plus sensibilisé à cet enjeu démocratique.