Les mesures annoncées dimanche par Édouard Philippe sont "un véritable coup de massue social (...) aux classes moyennes et populaires", a estimé lundi Marine Le Pen.
Les salariés ne paieront plus de cotisations sur leurs heures supplémentaires dès septembre 2019, mais les APL, les allocations familiales et les retraites augmenteront moins vite que l'inflation d'ici à 2020, a annoncé le Premier ministre au Journal du dimanche.
"D'ores et déjà ce ne sont pas moins de trois prestations sociales majeures qui vont être sérieusement rabotées: l'APL, les allocations familiales et les pensions de retraite dont les revalorisations se feront à un rythme (0,3%) très faible par rapport à une inflation qui s'accélère (2,3%)", a écrit la présidente du Rassemblement national (RN, ex-FN) dans un communiqué.
"Concrètement cela signifie une perte de près de 2% de pouvoir d'achat pour une très grande partie de nos concitoyens", ajoute la finaliste de la présidentielle 2017, qui déplore en outre une baisse du financement des emplois aidés, une dégressivité envisagée de l'assurance-chômage, et une diminution des effectifs de la Fonction publique.
"Ne voulant pas mettre en place l'arrêt de l'immigration ruineuse et une véritable stratégie de réindustrialisation de la France qui seule pourrait garantir une assiette fiscale plus importante, le gouvernement s'enferme dans la spirale vicieuse d’une fiscalité usurière pour les plus modestes de nos compatriotes", conclut Marine Le Pen.
Nicolas Bay, photo du 1er mai 2018.
AFP/Archives
Ces mesures "vont dans le même sens que l'ensemble de la politique que mène Emmanuel Macron depuis un an", qui "a déjà demandé des sacrifices considérables notamment à nos anciens, à nos retraités, avec la hausse de la CSG", avait estimé quelques heures plus tôt sur BFMTV l'eurodéputé RN Nicolas Bay.
Après l’adoption de la loi spéciale pour assurer la continuité de l’Etat, le gouvernement devra reprendre les débats au Parlement, début janvier, pour espérer faire adopter un budget pour l’année 2026. Une opération délicate dans un paysage politique fragmenté et avec un calendrier contraint.
A quelques mois des élections municipales de mars 2026, la Commission nationale des comptes de campagne et de financements politiques s’inquiète des risques de corruption liés au narcotrafic qui pourraient peser sur les scrutins, et les maires une fois élus.
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