Le chef de l'Etat a prononcé jeudi 25 avril à la Sorbonne un long discours pour appeler les 27 à bâtir une « Europe puissance ». À l’approche des élections européennes, son intervention apparait aussi comme une manière de dynamiser une campagne électorale dans laquelle la majorité présidentielle peine à percer. Interrogés par Public Sénat, les communicants Philippe Moreau-Chevrolet et Emilie Zapalski décryptent la stratégie du chef de l’Etat.
Marseillaise : Laura Flessel invoque « la culture du sport »
Par Héléna Berkaoui
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Au micro de Public Sénat, Laura Flessel a réaffirmé sa volonté de faire résonner l’hymne national en amont des compétitions nationales. Le 20 octobre, elle en a informé les présidents de fédération par courrier. Cette lettre a été cosignée avec Denis Masseglia, président du Comité national olympique (CNOSF) et Emmanuelle Assmann, présidente du comité paralympique. « Le sport ce n’est pas que de la compétition, le sport c’est de la cohésion et du savoir vivre » argue la ministre. Elle précise que « nos tout-petits comme les seniors » seront concernés.
Pour Laura Flessel, le chant de l’hymne national relève de « la culture du sport, on est patriote, on est citoyen, on est républicain (…) L’objectif c’est que cette année la Marseillaise soit entendue (…) L’idée c’est de créer cet engouement autour de notre fierté et de notre hymne» ajoute-t-elle. La Marseillaise un chant controversé pour ses paroles belliqueuses ? « Il faut arrêter, il faut innover. On est fier d’être Français, on le dit et on le chante » rétorque Laura Flessel.
Le 12 octobre dernier, les députés ont rétabli en commission 63,8 millions d'euros au budget du Centre national pour le développement du sport (CNDS) qui avaient été supprimés dans le projet de loi de finances initial pour 2018. Les Jeux olympiques ont joué dans la balance. La ministre des Sports considère que c’est « un budget de transformation et d’innovation, on est solidaire, au même titre que tous les autres ministères, par rapport à la dépense. » Un budget qui permettra, au-delà des JO 2024, de mettre en place une « pratique (sportive) partout et pour tous. »