Mayotte: Girardin annonce des mesures pour la sécurité

Mayotte: Girardin annonce des mesures pour la sécurité

La ministre des Outre-mer, Annick Girardin, a annoncé lundi à Petite-Terre une série de mesure en matière de sécurité et de lutte...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

La ministre des Outre-mer, Annick Girardin, a annoncé lundi à Petite-Terre une série de mesure en matière de sécurité et de lutte contre l'immigration irrégulière à Mayotte, en proie à un mouvement de contestation depuis fin février.

Au cours d'une conférence de presse, elle a confirmé le maintien sur le territoire, jusqu'à la fin de l'année scolaire, de 60 gendarmes supplémentaires de l’escadron de gendarmes mobiles arrivé en renfort début mars.

De son côté, le demi-escadron de gendarmes mobiles affecté au renfort de la gendarmerie départementale depuis 2016 est pérennisé, tandis qu'une brigade de gendarmerie nationale est créée à Koungou.

Les effectifs de la réserve territoriale de la gendarmerie, forts actuellement de 60 réservistes, sont augmentés de 50%.

L'arrivée de nouveaux renforts est accélérée, avec la venue de 10 policiers supplémentaires en mars et 16 gendarmes d'ici le 1er août. Ces effectifs permettront notamment d'armer la nouvelle brigade de prévention de la délinquance juvénile de la gendarmerie, a précisé Mme Girardin.

Le déploiement de la police quotidienne à Mayotte se fera par l'arrivée de 20 gendarmes et 10 policiers supplémentaires.

Les crédits du fonds interministériel de la prévention de la délinquance sont portés à 330.000 euros, a-t-elle dit, notamment pour faciliter le développent de la vidéo-surveillance et un partenariat dans le cadre de la zone de sécurité prioritaire en voie de création.

En ce qui concerne la lutte contre l'immigration clandestine et ses conséquences, un état-major de la lutte contre celle-ci à terre et sur mer sera créé ce mois-ci, sous la direction d'un sous-préfet chef d'état major qui sera nommé, a souligné la ministre, .

Elle a aussi cité "l'envoi immédiat par la marine nationale d'un navire patrouilleur militaire qui est sur place depuis 24 heures", afin de renforcer les capacités de surveillance en haute mer jusqu'à l'arrivée de nouveaux intercepteurs l'été prochain.

La capacité d'intervention maritime "est organisée de manière à ce que 24 heures sur 24 il y aura de la présence pour lutter contre l'immigration clandestine et arrêter les kwassa kwassa qui peuvent aujourd'hui aborder nos côtes", a souligné la ministre. La capacité d'appui aérien est renforcée avec une augmentation des rotations d'hélicoptères.

Un groupe d'enquêtes interservices contre l'immigration irrégulière est créé et un officier de liaison affecté au ministère de l'Intérieur comorien "parce que cette lutte contre l'immigration clandestine se fait bien sûr à partir des Comores", a précisé Mme Girardin.

Dans la même thématique

Formulaire de demande de RSA (Revenu de solidarite active), allocation assurant aux personnes sans ressources un revenu minimum variable selon la composition du foyer
7min

Politique

Assurance-chômage : Quand le candidat Macron promettait une « assurance-chômage pour tous » en 2017

« Oui, il y aura une réforme de l’assurance-chômage cette année », a annoncé le Premier ministre, ce mercredi 27 mars, chez nos confrères de TF1. Troisième réforme en la matière depuis l’élection du Président de la République, ses conditions ont largement été durcies en sept ans… loin de la promesse du candidat Macron qui proposait de faire de l’assurance-chômage, un droit « universel ».

Le

French PM gathers the government for a seminar on work
10min

Politique

Réforme de l’assurance chômage : « Depuis 2017, les partenaires sociaux se sont fait balader et avec Gabriel Attal, ça sera la même chose »

La nouvelle réforme de l’assurance chômage que prépare le gouvernement passe mal chez les sénateurs. « On a dévoyé la gouvernance de l’assurance chômage », dénonce la sénatrice LR Frédérique Puissat, qui défend le rôle des syndicats et du patronat. « Attaché » aussi au paritarisme, le centriste Olivier Henno, « comprend » en revanche l’idée de réduire la durée des indemnisations. Quant à la socialiste Monique Lubin, elle se dit « atterrée » que le gouvernement relaye « cette espèce de légende selon laquelle les gens profiteraient du chômage ».

Le