La nouvelle réforme de l’assurance chômage que prépare le gouvernement passe mal chez les sénateurs. « On a dévoyé la gouvernance de l’assurance chômage », dénonce la sénatrice LR Frédérique Puissat, qui défend le rôle des syndicats et du patronat. « Attaché » aussi au paritarisme, le centriste Olivier Henno, « comprend » en revanche l’idée de réduire la durée des indemnisations. Quant à la socialiste Monique Lubin, elle se dit « atterrée » que le gouvernement relaye « cette espèce de légende selon laquelle les gens profiteraient du chômage ».
Les temps forts du meeting de François Fillon
Par Public Sénat
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17h55 : « Macron dit avoir un projet. Je l’attends » ironise François Fillon
« La gauche numéro 1, la gauche pure et dure, rouge de chez rouge. On la connait. C’est Mélenchon, le Fidel Castro de Youtube »
« La gauche numéro 2, on la connait aussi, c’est la gauche socialiste. C’est tout l’équipage du naufrage socialiste hollandais, qui vient de s’entredévorer sur le radeau de la méduse des primaires. Ils nous expliquent qu’il faut aller toujours plus loin à gauche (…) La gauche numéro 3, on la connait moins, C’est Macron. Il dit avoir un projet. Je l’attends. Il dit être réformateur, a priori, il l’est moins que moi (…) ila fait le programme de M holalnde et une bonne partie de sa politique (…) Bonjour la nouveauté ! »
« Et puis, il y a la gauche numéro 4. C’est le Front national : sortie de l’euro, abaissement de l’âge de la retraite, augmentation du salaire minimum, recrutement illimité de fonctionnaires… Le programme du FN, c’est de la dépense publique à n’en plus finir. C’est le programme du parti communiste des années 1970 et celui du Front de gauche.»
« Pendant des années, le FN nous a dit qu’il fallait préférer l’original à la copie. Et bien aujourd’hui, l’original c’est Jean-Luc Mélenchon et la copie Marine Le Pen. »
17h40 : « Je veux un strict contrôle administratif du culte musulman »
« La religion musulmane doit accepter sans condition tout ce que les autres religions ont accepté par le passé »
« Je veux un strict contrôle administratif du culte musulman, tant que son ancrage dans la République n'est pas achevé. Je veux la dissolution immédiate de tous les mouvements qui se réclament du salafisme ou des frères musulmans. »
17h30 : « Oui, le président Russe a commis des fautes » affirme François Fillon
« Oui, le président Russe a commis des fautes et ces fautes ne sont pas excusables. Mais il ne finance pas les djihadistes qui tuent nos enfants et il ne nourrit pas le projet d’imposer la charia au reste du monde dans un califat de cauchemar. »
17h25 : « Les étrangers ont des devoirs, avant de réclamer des droits » affirme François Fillon
« La France unie n'est pas une addition de communautés. Nous avons une identité, nous avons des coutumes, nous avons une culture, nous avons un drapeau. Le repli communautariste est un danger (…) je serais le défenseur intransigeant de la liberté d’expression même quand il s‘agit d’exprimer leur attachement à leur culture, à leur origine, à leur nation, à la France.
« L’immigration, sans intégration doit être stoppée. En France, les étrangers ont des devoirs, avant de réclamer des droits. C’est une question d’unité nationale. »
17h20 : « Nous abrogerons la réforme des rythmes scolaires »
« La France unie se joue à l'Ecole, qui doit transmettre les savoirs fondamentaux plutôt que de multiplier les activités périphériques » a tancé le candidat. « Nous abrogerons la réforme des rythmes scolaires (…) Je suis en colère quand j’entends la gauche et les pédagogues qui persévèrent dans l’erreur et l’autosatisfaction. »
17h15 : « Je ne veux pas moins de sécurité sociale pour les Français »
Critiqué sur son programme de santé, le candidat a tenu revenir sur ce sujet épineux. « Je veux une santé de qualité, accessible à tous. Mais ce que je dénonce, c’est la langue de bois de ceux qui se fichent des déserts médicaux, qui se fichent des pathologies non-remboursées, qui se fichent des urgences débordées (…) Je ne veux pas moins de sécurité sociale pour les Français ».
17h : « je suis l’ennemi de la bureaucratie pas l’ennemi des fonctionnaires »
François Fillon est notamment revenu sur sa proposition de supprimer pas moins de 500 000 postes de fonctionnaires, durant son quinquennat. « C’est raisonnable, c’est du bon sens » affirme-t-il. « Mon but, ce n’est pas de réduire les postes pour le plaisir (…) je suis l’ennemi de la bureaucratie pas l’ennemi des fonctionnaires. »
16h55 : « Je sortirai des 35h sans démagogie »
« Je baisserai massivement les charges qui pèsent sur le coût du travail et sur la feuille de paye des Français : le gain sera d’au moins 250 euros par an et de 500 euros pour les couples qui travaillent. »
« Je sortirai des 35h sans démagogie, sans diktat (…) Je généraliserai l’apprentissage qui doit devenir la première voie d’accès pour les jeunes »
16h50 : « Celui qui n’a pas de racines marche dans le vide » affirme François Fillon
« On me décrit comme le représentant d’une France traditionnelle mais celui qui n’a pas de racines marche dans le vide (…) je ne renie rien de ce qu’on m'a transmis (…) pas plus ma foi personnelle que mes engagements politiques (…) je sais aussi que nous aurons besoin de tout le monde (…) n’opposons pas les riches aux pauvres, les patrons et les ouvriers, les croyants et les agnostiques. »
« C’est la même France (…) c’est la France des rois et des sans culotes (…) la France de Châteaubriand et de Kessel (...) Quand on a des valeurs, on les défend ! »
16h40 : François Fillon : « Je veux dire à Penelope que je l’aime et que je ne pardonnerai jamais »
Très ému, le candidat a raconté ses débuts. « La politique, c’est un chemin rude. Depuis le début, Penelope est à mes côtés (…) nous n’avons rien à cacher, nous n’avons qu’un seul compte au crédit agricole ( …) à travers Penelope, on cherche à me casser. Moi, je en crains rien, si on veut m’attaquer qu’on le fasse en face mais qu’on laisse ma femme en dehors de ce débat politique. »
« Je veux dire à Penelope que je l’aime et que je ne pardonnerai jamais. »
16h35 : François Fillon débute son discours et fait applaudir Juppé et Sarkozy
« Je voudrais dire un immense merci à Alain Juppé, pour ce qu’il a fait pour la France, pour son amitié et pour sa présence aujourd’hui » a débuté François Fillon. S’en est suivi d’un hommage à Nicolas Sarkozy, lui aussi chaudement applaudi par le public.
16h20 : Pour Valérie Pécresse, Benoît Hamon est « en resonance avec une frange islamo-gauchiste »
« Qui a entretenu sans rien faire des ghettos à Evry ? » a lancé la présidente de la région Ile-de-France à l’égard de Manuel Valls. « Qui a laissé prospérer sans rien dire le communautarisme à Trappes ? » visant cette fois Benoît Hamon.
Selon elle, le député des Yvelines est « en resonance avec une frange islamo-gauchiste. Ce n’est pas moi qui le dit c’est l’ancien président de SOS Racissme, Malek Boutih. »
16h15 : « François, tu es un homme libre, au cuir épais » encense François Baroin
« François, tu es le candidat de l’expérience, le candidat du mouvement et de la solidité. Tu es un homme libre, au cuir épais – et c’est nécessaire – qui assume ses responsabilités. »
16h05 : François Baroin veut « démasquer l’imposture Macron »
« Il est de gauche avec la gauche, il est du centre avec le centre ; il n’a pas de programme » a lancé François Baroin. « Quand on l’interroge sur la laïcité, il donne presqu’un quitus à ceux qui justement placent les lois de la religion, au dessus de la République. »
« Il est temps de dénoncer cette imposture, ce populisme mondain, habillé des oripeaux de la modernité (…) il visite la France, il la découvre (...) il rencontre les ouvriers de Gad, il revient à Paris et nous dit, ‘j’ai vu des illettrés’. »
15h55 : François Baroin critique la gauche et sa « folle résurgence communiste de l’égalité réelle »
A la tribune, le sénateur a tancé la « folle résurgence communiste de l’égalité réelle, qui nourrit l’égalitarisme et qui fait le lit du communautarisme. Regardez Hamon, regardez Vallaud-Belkacem, ils portent cette doctrine en bandoulière. »
15h45 : « Ces bourrasques, nous allons les surmonter avec vous » lance Virginie Calmels
Cette proche d’Alain Juppé a évoqué, à la tribune, les révélations du Canard Enchainé : « La bourrasque de cette semaine est finalement le lot de toutes les campagnes électorales qui consiste à tirer à boulets rouges sur le favori » a-t-elle lancé. « Et n’en doutons pas, il y en aura encore d’autres. Ces bourrasques, nous allons les surmonter avec vous, cher François et chère Penelope. »