Invité de Parlement Hebdo, Francis Szpiner défend la création d’un groupe de droite dissident dans la capitale, avec les élections municipales de 2026 en ligne de mire. Le sénateur et conseiller de Paris ne croit pas à une élection de Rachida Dati, nommée ministre de la Culture en janvier dernier.
Mélenchon sur ses “colères”: “dans les milieux populaires, tenir tête est une vertu”
Par Public Sénat
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Le candidat à la présidentielle de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a trouvé "étrange" dimanche d'être interrogé sur ses célèbres "colères", soulignant que "dans les milieux populaires, tenir tête est une vertu".
"Je trouve étrange qu'on m'interroge sur le sujet. Je suis comme je suis. Bon, à des moments, je dis ce que je pense, à d'autres je le cache avec ruse. A d'autres moments, j'exagère mais parce que, quel est mon combat? C'est convaincre", a déclaré M. Mélenchon dans l'émission Question politique France-Inter/France-Info/Le Monde.
Pressé de questions sur des coups de sang "volontaires", des "colères feintes" ou authentiques, le candidat a répondu aux journalistes: "vous êtes tellement caractéristiques d'un milieu social (...) C'est vous qui êtes des gens étranges puisque, quelle que soit l'horreur d'une situation, vous êtes toujours aussi impavides, un léger sourire à la figure", a-t-il exposé.
"Regardez bien la classe moyenne, elle a pour elle sa culture et son intelligence, elle a contre elle le fait qu'elle n'a aucune ambition sociale, et par conséquent, elle n'a que des ambitions individuelles et elle trouve toujours exaspérant qu'on parle trop fort", a poursuivi le député européen.
"Les décibels sont un problème pour elle, parce que chaque individu a réussi et dit: +pourquoi vous vous fâchez ? Vous n'avez pas besoin de crier pour expliquer vos idées+", a-t-il développé, en soulignant qu'"à l'inverse, dans les milieux populaires, tenir tête est une vertu".
"Eh bien moi je suis entre ces deux mondes parce que ma culture, le travail que j'ai fait sur moi-même tout au long de ma vie, fait de moi un être cultivé, c'est comme ça, et en même je suis l'homme de ce milieu, je ne peux pas m'enlever la colère que la vie m'inspire", a-t-il expliqué, promettant que "l'insurrection n'est pas feinte".
En fin d'émission, M. Mélenchon a de nouveau dénoncé "le système médiatique" qui n'est selon lui "pas un miroir de la société" mais "une arène". "Il faut y créer un rapport de force qui permette d'y avoir une discussion censée", a-t-il complété.
Il a d'ailleurs chaleureusement remercié ses interlocuteurs à la fin de l'émission, estimant qu'"on a pu parler de plein de sujets".