Mézard nommé au Conseil constitutionnel : « Je vais utiliser le mieux possible la double expérience qui est la mienne »
Nommé au Conseil constitutionnel par Emmanuel Macron, le sénateur Jacques Mézard veut mettre à profit son expérience de « juriste » et d’« homme de terrain ».

Mézard nommé au Conseil constitutionnel : « Je vais utiliser le mieux possible la double expérience qui est la mienne »

Nommé au Conseil constitutionnel par Emmanuel Macron, le sénateur Jacques Mézard veut mettre à profit son expérience de « juriste » et d’« homme de terrain ».
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Jacques Mézard, nommé au Conseil constitutionnel par Emmanuel Macron, a donné ce jeudi 14 février sa première réaction à Public Sénat. « Je vais essayer d’utiliser le mieux possible la double expérience qui est la mienne : celle d’un juriste, car j’ai exercé la profession d’avocat pendant 37 ans, que j’ai été à l’université Paris I comme étudiant et enseignant pendant 11 ans, puis parlementaire depuis 2008, (…) et homme de terrain, élu local, connaissant les territoires » a rappelé le sénateur Radical du Cantal, ancien ministre de la Cohésion des territoires du gouvernement Philippe.

Alors que certains ont dénoncé qu’aucune femme ne soit nommée, Jacques Mézard répond : « Il y a des femmes au Conseil constitutionnel. En fait, ce sont trois hommes qui ont été remplacés par trois hommes, mais il n’a pas été touché à l’équilibre existant au sein du Conseil constitutionnel, c’est  important ». Outre le président du Conseil, Laurent Fabius, la parité y est respectée avec 4 hommes et 4 femmes, si on ne compte pas Valéry Giscard d'Estaing, qui y siège toujours en tant qu’ancien chef de l’Etat.

Jacques Mézard souligne que « le Conseil constitutionnel est très à l’écoute de l’ensemble des citoyens avec les questions prioritaires de constitutionnalité (QPC) ». Les « QPC, c’est davantage de proximité, c’est un moyen pour le citoyen de saisir directement le Conseil par rapport aux lois. Pour ça, des expériences diverses sont utiles au Conseil constitutionnel ».

Interrogé sur le climat de violence à l’égard des politiques, il affirme : « Comment ne pas condamner les violences. Nous avons la chance de vivre dans une démocratie. Ce n’est pas le cas dans tous les pays du monde ».

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