Le chef de l'Etat a prononcé jeudi 25 avril à la Sorbonne un long discours pour appeler les 27 à bâtir une « Europe puissance ». À l’approche des élections européennes, son intervention apparait aussi comme une manière de dynamiser une campagne électorale dans laquelle la majorité présidentielle peine à percer. Interrogés par Public Sénat, les communicants Philippe Moreau-Chevrolet et Emilie Zapalski décryptent la stratégie du chef de l’Etat.
Migrants: Hidalgo demande à l’Etat de “reconstruire” un centre d’accueil à Paris
Par Public Sénat
Publié le
La maire PS de Paris Anne Hidalgo a demandé mercredi à l'Etat de "reconstruire" un centre d'accueil pour migrants dans la capitale afin d'"éviter de nouveaux campements de rue" au moment où le plus gros campement de migrants était évacué.
"Ma proposition que j'ai faite à l'Etat est de reconstruire, reformer un centre comme celui de la Chapelle. C'est la seule solution si on veut éviter de nouveaux campements de rue", a-t-elle déclaré, précisant "attendre la réponse" du gouvernement.
Le centre de premier accueil de la porte de la Chapelle, qui servait de "sas" aux migrants depuis novembre 2016, a été fermé début mai pour laisser place à une future université.
"Paris à pris sa part et si tout le monde est raisonnable, responsable, nous devons ouvrir un lieu d'accueil permettant d'éviter à ces gens d'être dans la rue", a ajouté Mme Hidalgo, qui se trouvait au campement du "Millénaire" évacué mercredi matin par les forces de l'ordre et où vivaient entre 1.600 et 2.000 migrants, selon des estimations.
"Il y a d'autres campements dans Paris c'est pourquoi il faut mettre en place un dispositif pour éviter le chaos", a-t-elle dit.
Une référence aux deux autres gros campements installés à Paris et dont les évacuations sont imminentes: le long du canal Saint-Martin où vivent entre 300 et 400 migrants (surtout des Afghans) et porte de la Chapelle (300 à 400 personnes).
"Il est essentiel que l'Etat mette (...) en place des dispositifs pérennes et fluides d'accueil et de prise en charge des migrants qui arrivent à Paris et dans l'ensemble de la France", estime par ailleurs la mairie de Paris dans un communiqué.