Mobilisation pour l’emploi : « Il y a un changement de méthode, il faut le noter » estime Laurent Berger

Mobilisation pour l’emploi : « Il y a un changement de méthode, il faut le noter » estime Laurent Berger

À la sortie de la réunion à Matignon qui a rassemblé les partenaires sociaux et les associations d’élus, Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, a expliqué vouloir « mettre le pied dans la porte ». Il salue le « changement de méthode » de la part du gouvernement.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le Premier ministre Edouard Philippe a reçu lundi matin, syndicats, patronats et association d’élus, sur la question de l’emploi et de l’écologie. « Il y a un changement de méthode, il faut le noter » déclare Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT. « [Ce changement] est clair, il est net. Pour le syndicaliste, il y a, de la part du gouvernement, « une volonté de faire avec les organisations qu’elles soient syndicales, associatives ou ONG ».

Le secrétaire général de la CFDT a expliqué qu’une méthode avait été présentée aux partenaires sociaux : « Cette méthode est en deux temps. Une mobilisation très concrète sur des questions emploi et de transition écologique ; et une vision plus moyen/long terme sur le pacte productif. ». « Dans ce cadre proposé même si on le trouve un peu restreint, on va s’y engouffrer (…) La porte est entrouverte. Il faut mettre le pied dans la porte pour essayer de pousser nos idées. »

Et il ajoute : « Nous, on a proposé des mesures très concrètes. On a proposé un plan beaucoup plus massif sur la rénovation thermique des logements. Le Premier ministre a dit en conclusion qu’il rajoutait ce point-là dans la mobilisation. »

« La CFDT va juger sur pièces » a-t-il conclu.

Loïc Hervé : "Ceux qui sont là sont prêts à aider le gouvernement à trouver des solutions extrêmement concrètes, de court terme, dès les semaines qui viennent."
02:50

De son côté, le sénateur (UC) de Haute-Savoie Loïc Hervé, qui représente l’association des petites villes de France, estime que cette réunion a été « utile » : « Ceux qui ne sont pas là, tant pis pour eux. Ceux qui sont là sont prêts à aider le gouvernement à trouver des solutions extrêmement concrètes, de court terme, dès les semaines qui viennent. La main a été tendue, elle a été saisie par les acteurs qui sont les acteurs locaux ou les partenaires sociaux. »

Le sénateur a également rappelé le « timing très serré » de cette « mobilisation pour l’emploi », avec « une conclusion au mois de septembre ». « La prochaine étape, c’est le mois de juin ».

 

Dans la même thématique

Brussels Special European Council – Emmanuel Macron Press Conference
3min

Politique

Élections européennes : avant son discours de la Sorbonne, l’Élysée se défend de toute entrée en campagne d’Emmanuel Macron

Ce jeudi 25 avril, le président de la République prononcera un discours sur l’Europe à la Sorbonne, sept ans après une première prise de parole. Une façon de relancer la liste de Valérie Hayer, qui décroche dans les sondages ? L’Élysée dément, affirmant que ce discours n’aura « rien à voir avec un meeting politique ».

Le

Mobilisation pour l’emploi : « Il y a un changement de méthode, il faut le noter » estime Laurent Berger
8min

Politique

IA, simplification des formulaires, France Services : Gabriel Attal annonce sa feuille de route pour « débureaucratiser » les démarches administratives

En déplacement à Sceaux ce mardi dans une maison France Services, quelques minutes seulement après avoir présidé le 8e comité interministériel de la Transformation publique, le Premier ministre a annoncé le déploiement massif de l’intelligence artificielle dans les services publics, ainsi que la simplification des démarches. Objectif ? Que « l’Etat soit à la hauteur des attentes des Français ».

Le

Brussels Special European Council – Renew Europe
10min

Politique

Européennes 2024 : avec son discours de la Sorbonne 2, Emmanuel Macron « entre en campagne », à la rescousse de la liste Hayer

Emmanuel Macron tient jeudi à la Sorbonne un discours sur l’Europe. Si c’est le chef de l’Etat qui s’exprime officiellement pour « donner une vision », il s’agit aussi de pousser son camp, alors que la liste de la majorité patine dans les sondages. Mais il n’y a « pas un chevalier blanc qui va porter la campagne. Ce n’est pas Valérie Hayer toute seule et ce ne sera même pas Emmanuel Macron tout seul », prévient la porte-parole de la liste, Nathalie Loiseau, qui défend l’idée d’« un collectif ».

Le