Mobilisation pour l’emploi : « Il y a un changement de méthode, il faut le noter » estime Laurent Berger

Mobilisation pour l’emploi : « Il y a un changement de méthode, il faut le noter » estime Laurent Berger

À la sortie de la réunion à Matignon qui a rassemblé les partenaires sociaux et les associations d’élus, Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, a expliqué vouloir « mettre le pied dans la porte ». Il salue le « changement de méthode » de la part du gouvernement.
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Le Premier ministre Edouard Philippe a reçu lundi matin, syndicats, patronats et association d’élus, sur la question de l’emploi et de l’écologie. « Il y a un changement de méthode, il faut le noter » déclare Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT. « [Ce changement] est clair, il est net. Pour le syndicaliste, il y a, de la part du gouvernement, « une volonté de faire avec les organisations qu’elles soient syndicales, associatives ou ONG ».

Le secrétaire général de la CFDT a expliqué qu’une méthode avait été présentée aux partenaires sociaux : « Cette méthode est en deux temps. Une mobilisation très concrète sur des questions emploi et de transition écologique ; et une vision plus moyen/long terme sur le pacte productif. ». « Dans ce cadre proposé même si on le trouve un peu restreint, on va s’y engouffrer (…) La porte est entrouverte. Il faut mettre le pied dans la porte pour essayer de pousser nos idées. »

Et il ajoute : « Nous, on a proposé des mesures très concrètes. On a proposé un plan beaucoup plus massif sur la rénovation thermique des logements. Le Premier ministre a dit en conclusion qu’il rajoutait ce point-là dans la mobilisation. »

« La CFDT va juger sur pièces » a-t-il conclu.

Loïc Hervé : "Ceux qui sont là sont prêts à aider le gouvernement à trouver des solutions extrêmement concrètes, de court terme, dès les semaines qui viennent."
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De son côté, le sénateur (UC) de Haute-Savoie Loïc Hervé, qui représente l’association des petites villes de France, estime que cette réunion a été « utile » : « Ceux qui ne sont pas là, tant pis pour eux. Ceux qui sont là sont prêts à aider le gouvernement à trouver des solutions extrêmement concrètes, de court terme, dès les semaines qui viennent. La main a été tendue, elle a été saisie par les acteurs qui sont les acteurs locaux ou les partenaires sociaux. »

Le sénateur a également rappelé le « timing très serré » de cette « mobilisation pour l’emploi », avec « une conclusion au mois de septembre ». « La prochaine étape, c’est le mois de juin ».

 

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