Mouvement lycéen: Frédérique Vidal déplore une « manipulation »
La ministre de l'enseignement supérieur Frédérique Vidal a déploré mardi "une manipulation" menée par "l'ultragauche" et ...

Mouvement lycéen: Frédérique Vidal déplore une « manipulation »

La ministre de l'enseignement supérieur Frédérique Vidal a déploré mardi "une manipulation" menée par "l'ultragauche" et ...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

La ministre de l'enseignement supérieur Frédérique Vidal a déploré mardi "une manipulation" menée par "l'ultragauche" et "certains députés de La France insoumise" dans le mouvement lycéen et étudiant contre la réforme du bac et la plateforme Parcoursup.

Cette mobilisation, repartie à la faveur du mouvement des "gilets jaunes", touche "un nombre restreint de lycées, 400 au plus fort sur plus de 2.000", a tempéré Frédérique Vidal sur Sud Radio.

"Mais ce qui est inquiétant, c'est que c'est tout de suite extrêmement violent", a-t-elle relevé: "On n'est d'ailleurs pas sûr que ça ne concerne que des lycéens. Il y a des bandes qui s'y greffent, et puis il y a une forme de manipulation de la part de groupuscules politiques et de certains partis politiques".

"L'ultragauche est présente et vous voyez même certains députés de La France insoumise qui vont devant les lycées haranguer les jeunes. Pousser les jeunes devant soi, c'est un manque de responsabilité", a-t-elle estimé.

La réforme du bac a été menée après consultation "de plus de 40.000 lycéens", a rappelé la ministre. "Et on nous a dit que Parcoursup allait créer plus d'inégalités sociales. Les chiffres sont là: Parcoursup, c'est +20% de boursiers dans l'enseignement supérieur", a-t-elle poursuivi, déplorant un décalage "entre les fantasmes, les craintes, ce qu'on attise et la réalité des choses qui ont été co-construites".

Interrogée sur la hausse des droits d'entrée à l'université des étudiants extracommunautaires, elle a assuré que cette mesure n'ouvrait pas la porte à une augmentation générale pour tous les étudiants mais visait à créer "un système redistributif" pour accueillir "plus d'étudiants étrangers".

"On voit que le nombre d'étudiants internationaux dans le monde va doubler et qu'en France, on ne progresse pas sur ce sujet. C'est lié à la qualité de l'accueil qui souvent fait défaut et à la complexité administrative. On a donc besoin d'avoir des moyens pour que tous les étudiants soient mieux accueillis", a-t-elle expliqué.

"On estime que dans le monde, il y a des étudiants qui peuvent participer au coût de leur formation. L'idée est de créer un système redistributif pour les étudiants extracommunautaires: ceux qui sont en capacité de payer paieront et ça permettra d'améliorer l'accueil pour l'ensemble des étudiants", a-t-elle résumé.

Partager cet article

Dans la même thématique

Mouvement lycéen: Frédérique Vidal déplore une « manipulation »
5min

Politique

Mercosur : le Sénat appelle l'exécutif à saisir la Cour de justice de l’Union européenne

Alors que le traité de libre échange pourrait être ratifié samedi par la présidente de la Commission européenne, la France a réaffirmé ce week-end son rejet du texte en l’état. Après l’Assemblée nationale fin novembre, c’est au tour du Sénat de se prononcer à l’unanimité sur une proposition de résolution visant à demander au gouvernement de saisir la Cour de justice de l’Union européenne pour vérifier la conformité de l’accord.

Le

French President Emmanuel Macron Meets Readers in Marseille to Discuss Democracy and Social Media
5min

Politique

Narcotrafic et plan « Marseille en grand » : ce qu’il faut retenir de la visite d’Emmanuel Macron dans la cité phocéenne

Nouvelle visite du chef de l’Etat dans sa ville de cœur. Après s’être rendu ce matin sur la tombe de Mehdi Kessaci, assassiné par des narcotrafiquants, Emmanuel Macron a annoncé une salve de mesures pour lutter contre le narcotrafic qui gangrène Marseille. Entre une rencontre avec les lecteurs de la Provence, l’inauguration d’un commissariat et la visite du chantier de la gare, Emmanuel Macron a aussi défendu le bilan de son plan « Marseille en grand ».

Le

Déclaration de politique générale et avenir de la Nouvelle Calédonie en séance au Sénat ce 15 octobre
2min

Politique

Budget : qui sont les sénateurs qui participeront à la commission mixte paritaire ?

Outre le président PS et rapporteur général LR de la commission des finances, Claude Raynal et Jean-François Husson, seront présents en CMP les sénateurs LR Christine Lavarde et Stéphane Sautarel, qui suit les collectivités, ainsi que le centriste Michel Canévet et le sénateur Horizons Emmanuel Capus, qui ont défendu plus d’économies durant les débats. Pour le PS, on retrouve le chef de file du groupe, Thierry Cozic.

Le