Municipales à Paris: Hidalgo loin devant, et Dati (2e) devance les « marcheurs »
Anne Hidalgo peut envisager sa réélection en mars à Paris, tandis que Rachida Dati (LR) confirme son début de campagne réussi, au détriment des candidats LREM officiel (Benjamin Griveaux) ou dissident (Cédric Villani), selon un nouveau sondage Ifop-Fiducial pour le Journal du Dimanche et Sud Radio.

Municipales à Paris: Hidalgo loin devant, et Dati (2e) devance les « marcheurs »

Anne Hidalgo peut envisager sa réélection en mars à Paris, tandis que Rachida Dati (LR) confirme son début de campagne réussi, au détriment des candidats LREM officiel (Benjamin Griveaux) ou dissident (Cédric Villani), selon un nouveau sondage Ifop-Fiducial pour le Journal du Dimanche et Sud Radio.
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Anne Hidalgo peut envisager sa réélection en mars à Paris, tandis que Rachida Dati (LR) confirme son début de campagne réussi, au détriment des candidats LREM officiel (Benjamin Griveaux) ou dissident (Cédric Villani), selon un nouveau sondage Ifop-Fiducial pour le Journal du Dimanche et Sud Radio.

Au premier tour des municipales, la liste "Paris en commun" de Mme Hidalgo, maire PS sortante, obtiendrait 25% des voix devant la liste "Engagés pour changer Paris" de Mme Dati, ancienne Garde des Sceaux de Nicolas Sarkozy (19%).

Mme Dati a commenté le sondage au Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI en considérant qu'il faisait d'elle "le vote utile" face à la maire sortante.

Les députés LREM Benjamin Griveaux (15%) et Cédric Villani (13%), qui ont besoin de capter une partie du vote de centre-droit, paient face à elle la division de leur camp. La capitale avait pourtant accordé massivement ses suffrages à Emmanuel Macron à la présidentielle de 2017 et a encore attribué près de 33% des voix à la liste LREM aux élections européennes.

"On se met dans une situation où le fait d'avoir deux candidats favorise la réélection d'Anne Hidalgo", a déploré sur BFMTV la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye.

"Il faut regarder le candidat qui est le mieux placé", a-t-elle ajouté : "De toute évidence, c'est Benjamin Griveaux, et je souhaite très vivement que Cédric Villani puisse se ranger derrière lui".

Entre les deux "marcheurs" s'intercale l'écologiste David Belliard (14%), soumis à rude concurrence dans un paysage municipal où tous les candidats s'évertuent à verdir leur programme.

Mme Hidalgo, qui apparaissait en difficulté il y a un an, après notamment le fiasco de Vélib', creuse son avantage sur ses concurrents.

Dans le précédent sondage publié par Ifop courant décembre, elle était déjà en tête avec 22,5% des intentions de vote. Benjamin Griveaux (17%) et Rachida Dati (17%) étaient au coude à coude devant Cédric Villani (14%) et David Belliard (12,5%).

L'enquête Ifop pour le JDD et Sud Radio est publiée après la ralliement à M. Griveaux du candidat de centre-droit Pierre-Yves Bournazel. Les sondeurs ont toutefois testé l'hypothèse du maintien de ce dernier.

Dans ce cas, les sondés accordent toujours 25% des intentions de vote à Anne Hidalgo, mais Rachida Dati n'obtient plus que 17%, devant Benjamin Griveaux (16%), David Belliard (14%) et Cédric Villani (12%).

La liste LFI de Danielle Simonnet et la liste RN de Serge Ferdebusch obtiendraient chacune 5% dans tous les cas de figure.

Au second tour, une liste d'union hypothétique entre les listes Hidalgo et Belliard l'emporterait très largement (41%), devant celle de Rachida Dati (22%) suivie de Benjamin Griveaux (20%) et Cédric Villani (17%).

Le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, s'est montré confiant dimanche sur les chances d'une "alliance de second tour" avec les écologistes parisiens.

"J’ai écouté Yannick Jadot, qui lui-même dit qu'il n'est pas question de faire alliance, ni avec le Front national, ça va de soi, ni avec les Républicains, ni avec la République en marche, je vous laisse faire la soustraction, ce qu'il reste et avec qui il est prêt à travailler", a-t-il expliqué sur Radio J.

Et M. Faure d'anticiper un possible ralliement de Cédric Villani, dont il a rappelé qu'il avait été en 2014 un soutien d'Anne Hidalgo: "Je pense qu’à un moment donné, il fera ce pas-là, ce pas vers la gauche, c'est pas si facile.”

Enquête réalisée en ligne du 13 au 17 janvier auprès de 1.102 personnes de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. Marge d'erreur de 1,4 à 3,1 points.

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