Le chef de l'Etat a prononcé jeudi 25 avril à la Sorbonne un long discours pour appeler les 27 à bâtir une « Europe puissance ». À l’approche des élections européennes, son intervention apparait aussi comme une manière de dynamiser une campagne électorale dans laquelle la majorité présidentielle peine à percer. Interrogés par Public Sénat, les communicants Philippe Moreau-Chevrolet et Emilie Zapalski décryptent la stratégie du chef de l’Etat.
Municipales : Julien Bargeton rejoint Benjamin Griveaux
Par Public Sénat
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Candidat à l’investiture de la République en marche aux municipales à Paris, Julien Bargeton, sénateur (LREM) de Paris, s’est retiré pour soutenir Benjamin Griveaux. « À partir du moment où Benjamin Griveaux clarifiait en sortant du gouvernement et bien, moi j’ai clarifié une candidature qui ne pouvait pas prospérer jusqu’au bout » explique-t-il au micro de « Sénat 360 ». « J’ai décidé de le rejoindre autour du projet qui est la seule chose qui m’anime. »
Le sénateur (LREM) de Paris a choisi de soutenir l’ancien porte-parole du gouvernement, pour au moins trois raisons : « J’ai rejoint Benjamin Giveaux parce qu’il est le premier à avoir fait montre d’une belle détermination pour aller à ce combat. Et cette ambition est légitime. Il a fait preuve d’une constance dans sa volonté de se lancer dans la campagne de Paris. La deuxième raison c’est qu’il m’a tendu la main. Il est venu me voir en disant qu’il avait envie de travailler avec moi (…) Nous [avons] convenus que je pouvais travailler à ces côtés, sur le projet (…) Enfin, je pense que Benjamin Griveaux est le plus à même de réunir un certain nombre de marcheurs, autour de lui. Mais nous verrons, il doit convaincre. »
Alors qu’il s’oppose à elle dans ces municipales, Julien Bargeton connaît bien la maire de Paris puisqu’il a été son adjoint : « J’étais adjoint aux finances d’Anne Hidalgo (…) [Elle] est prisonnière de vieux clivages dont elle ne veut pas sortir. Elle reste dans ces alliances. Et finalement cette coalition, cette façon ancienne de voir la politique, l’empêche de passer un certain cap. Il ne faut pas se situer au niveau des personnes - moi je ne fais jamais d’attaques personnelles - mais je pense que l’on peut être, et de droite et de gauche à Paris, et changer radicalement la façon de faire. »