Municipales: LREM a “une logique partisane et clanique”, selon le maire LR de Bordeaux

Municipales: LREM a “une logique partisane et clanique”, selon le maire LR de Bordeaux

Nicolas Florian, le maire LR "macron-compatible" de Bordeaux, dénonce dimanche dans le JDD la "logique partisane et clanique" de...
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Nicolas Florian, le maire LR "macron-compatible" de Bordeaux, dénonce dimanche dans le JDD la "logique partisane et clanique" de LREM, alors que le parti présidentiel, qui fait sa rentrée politique ce week-end dans sa ville, a investi un candidat face à lui pour les municipales.

Dans une interview, le maire bordelais salue l'action du Premier ministre Edouard Philippe, son "ami", tout en pointant l'attitude de La République en Marche, "un parti neuf qui cherche à s’implanter localement" et essaie de "poser des drapeaux un peu partout en France".

"Je fais une différence entre l’action publique nationale, menée notamment par le Premier ministre, et le parti LREM, qui a une logique partisane et clanique", dit-il, quelques heures après l'ouverture du Campus des Territoires.

"Ca fait partie de leurs pratiques d’avoir une volonté hégémonique, même au prix de leurs relations avec leurs partenaires historiques, comme le MoDem. Ils s’installent dans ce rapport de force. Mais attiser les antagonismes locaux, c’est prendre le risque d’affaiblir le président de la République et le Premier ministre", estime-t-il.

Le parti présidentiel a investi Thomas Cazenave pour les municipales face au maire sortant, qui affiche le soutien du Premier ministre juppéiste Edouard Philippe et du président du MoDem François Bayrou.

Fidèle adjoint, puis successeur désigné de M. Juppé parti pour le Conseil Constitutionnel, Nicolas Florian dirige la ville avec le MoDem - allié de LREM au niveau national - qui continuera à le soutenir.

"Je ne suis pas un Marcheur : je n’ai pas pris mes distances avec ma famille politique, Les Républicains, pour m’impliquer dans une autre démarche partisane. Je salue toutefois l’action du Premier ministre", insiste-t-il.

"Son sujet, c’est la France , mon sujet, c’est Bordeaux. Mais j’ai cru comprendre que la situation bordelaise l’irritait", a glissé l'édile bordelais.

M. Florian voit ou appelle "toutes les semaines" Alain Juppé, son mentor : "Je crois qu’il regrette cette situation", cnclut-il.

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