Municipales: s’il est élu, Griveaux promet de suspendre les travaux à Paris jusqu’à fin 2020

Municipales: s’il est élu, Griveaux promet de suspendre les travaux à Paris jusqu’à fin 2020

Le candidat LREM à la mairie de Paris Benjamin Griveaux promet, s'il est élu, de "suspendre tous les travaux jusqu'à fin 2020",...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Le candidat LREM à la mairie de Paris Benjamin Griveaux promet, s'il est élu, de "suspendre tous les travaux jusqu'à fin 2020", dans un entretien mardi au quotidien Le Parisien.

Interrogé sur le nombre de chantiers à Paris, devenu un véritable thème de campagne et de crispation à quelques mois des municipales," Benjamin Griveaux estime que "les Parisiens en ont assez".

"Je fais donc une proposition simple: si je suis élu maire de Paris, j'imposerai un moratoire sur les travaux", explique le candidat de la majorité présidentielle.

Benjamin Griveaux propose "de suspendre les travaux jusqu'à fin 2020. Il n'y aura plus aucun nouveau chantier, hors chantiers de sécurité", assure-t-il.

Il souhaite mettre "cette période à profit pour réunir les opérateurs de la ville, les concessionnaires, les associations de riverains, de commerçants et d'habitants qui sont excédés afin de travailler plus intelligemment. Six mois de calme, les Parisiens l'auront bien mérité".

Il souligne notamment que même si seulement 7% des travaux sont le fait de la Ville de Paris, comme le rappelle régulièrement l'équipe de la maire socialiste Anne Hidalgo, "100% des travaux ont été autorisés par la maire de Paris!".

Interrogé sur les prix de l'immobilier qui ont flambé à Paris et atteignent désormais plus de 10.000 euros le m2, le candidat LREM tacle encore la maire de Paris, l'accusant d'avoir fait du "dogmatisme", en mettant "tout" sur le logement social.

S'il affirme ne pas être "contre le logement social", il estime qu'"on ne peut pas concentrer la totalité des moyens publics dessus. Je suis donc pour mettre l'accent sur le logement intermédiaire".

Dans un autre entretien au Parisien, le candidat de centre-droit et député Agir, Pierre-Yves Bournazel, estime qu'il faut "mettre fin à la préemption de biens privés transformés en logements sociaux. Ce dispositif ne permet pas de créer de nouveaux logements. Il a même raréfié l'offre et contribué à l'augmentation des prix", assure-t-il, souhaitant réserver cette préemption "à la lutte contre l'insalubrité" et "créer de nouveaux logements en requalifiant des bureaux usagés".

Le candidat veut également que Paris expérimente l'idée de "consacrer les après-midi des écoliers à la pratique sportive". Il propose aussi d'élargir les horaires des crèches, de créer une unité d'enseignement pour autistes dans chaque arrondissement, d'ouvrir les bibliothèques le soir et le dimanche et d'offrir des produits locaux et bio dans les cantines parisiennes dès 2024.

Dans la même thématique

French PM gathers the government for a seminar on work
10min

Politique

Réforme de l’assurance chômage : « Depuis 2017, les partenaires sociaux se sont fait balader et avec Gabriel Attal, ça sera la même chose »

La nouvelle réforme de l’assurance chômage que prépare le gouvernement passe mal chez les sénateurs. « On a dévoyé la gouvernance de l’assurance chômage », dénonce la sénatrice LR Frédérique Puissat, qui défend le rôle des syndicats et du patronat. « Attaché » aussi au paritarisme, le centriste Olivier Henno, « comprend » en revanche l’idée de réduire la durée des indemnisations. Quant à la socialiste Monique Lubin, elle se dit « atterrée » que le gouvernement relaye « cette espèce de légende selon laquelle les gens profiteraient du chômage ».

Le

Municipales: s’il est élu, Griveaux promet de suspendre les travaux à Paris jusqu’à fin 2020
2min

Politique

Départ du proviseur du lycée Maurice-Ravel : « Dans un monde normal, celle qui aurait dû partir, c’est l’élève », dénonce Bruno Retailleau

Menacé de mort après une altercation avec une élève à qui il avait demandé de retirer son voile, le proviseur du lycée parisien Maurice-Ravel a quitté ses fonctions. Une situation inacceptable pour le président des Républicains au Sénat, qui demande à la ministre de l’Éducation nationale d’« appliquer la loi jusqu’au bout ».

Le