Municipales: Villani “espère toujours être maire” de Paris fin mars

Municipales: Villani “espère toujours être maire” de Paris fin mars

Cédric Villani, candidat dissident LREM à la mairie de Paris, a dit lundi sur franceinfo espérer "toujours être maire" fin mars,...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Cédric Villani, candidat dissident LREM à la mairie de Paris, a dit lundi sur franceinfo espérer "toujours être maire" fin mars, soulignant qu'il était avec le candidat officiel LREM Benjamin Griveaux et le candidat écologiste David Belliard "dans un mouchoir de poche".

Même si un nouveau sondage Ifop-Fiducial pour le Journal du Dimanche et Sud Radio le place en 5e position, avec 13% d'intentions de vote, le mathématicien "espère toujours être maire à la fin du mois de mars". "Je vois que ce sondage montre que je me suis maintenu depuis la déclaration de candidature, malgré le contexte où il a fallu tout faire soi-même en candidat indépendant", comme "monter des comités dans tous les arrondissements" ou "s'occuper de lever les fonds".

Selon le nouveau sondage, au premier tour des municipales, la liste "Paris en commun" de Mme Hidalgo, maire PS sortante, obtiendrait 25% des voix devant la liste "Engagés pour changer Paris" de Rachida Dati (LR), et loin devant Benjamin Griveaux (15%), David Belliard (14%) et Cédric Villani (13%).

Pour Cédric Villani, "le fait marquant", dans ce sondage, est qu'"au-delà d'Anne Hidalgo et de Rachida Dati, les trois candidats qui suivent sont dans un mouchoir de poche".

Il souligne que la campagne de son adversaire Benjamin Griveaux "est passée de 21% d'intentions de vote en juillet à 15% maintenant". Celui-ci "fait campagne à droite" et "évidemment, comme l'original est toujours préféré, (il) perd des voix au profit de Rachida Dati, et (...) au lieu de dépasser les clivages, (il) recrute beaucoup de monde pour participer à un clivage droite-gauche et à des affrontements avec la maire sortante", a argué Cédric Villani.

Ian Brossat, chef de file des communistes parisiens, alliés au PS dès le premier tour, a estimé pour sa part sur Sud Radio à propos de ce sondage qu'"au fond les Parisiens se posent les choses de manière assez simple: soit on continue d'avancer avec Anne Hidalgo dans le sens de l'écologie et la justice sociale, soit on revient en arrière et c'est plutôt Rachida Dati la candidate pour ça", candidate qui prône "la bagnole partout, arrêter de faire du logement social". Mme Dati, "en réalité, ce qu'elle propose c'est le Paris d'avant 2001, d'avant Bertrand Delanoë, celui de Jean Tiberi", a-t-il insisté.

Dans la même thématique

Brussels Special European Council – Emmanuel Macron Press Conference
3min

Politique

Élections européennes : avant son discours de la Sorbonne, l’Élysée se défend de toute entrée en campagne d’Emmanuel Macron

Ce jeudi 25 avril, le président de la République prononcera un discours sur l’Europe à la Sorbonne, sept ans après une première prise de parole. Une façon de relancer la liste de Valérie Hayer, qui décroche dans les sondages ? L’Élysée dément, affirmant que ce discours n’aura « rien à voir avec un meeting politique ».

Le

Municipales: Villani “espère toujours être maire” de Paris fin mars
8min

Politique

IA, simplification des formulaires, France Services : Gabriel Attal annonce sa feuille de route pour « débureaucratiser » les démarches administratives

En déplacement à Sceaux ce mardi dans une maison France Services, quelques minutes seulement après avoir présidé le 8e comité interministériel de la Transformation publique, le Premier ministre a annoncé le déploiement massif de l’intelligence artificielle dans les services publics, ainsi que la simplification des démarches. Objectif ? Que « l’Etat soit à la hauteur des attentes des Français ».

Le

Brussels Special European Council – Renew Europe
10min

Politique

Européennes 2024 : avec son discours de la Sorbonne 2, Emmanuel Macron « entre en campagne », à la rescousse de la liste Hayer

Emmanuel Macron tient jeudi à la Sorbonne un discours sur l’Europe. Si c’est le chef de l’Etat qui s’exprime officiellement pour « donner une vision », il s’agit aussi de pousser son camp, alors que la liste de la majorité patine dans les sondages. Mais il n’y a « pas un chevalier blanc qui va porter la campagne. Ce n’est pas Valérie Hayer toute seule et ce ne sera même pas Emmanuel Macron tout seul », prévient la porte-parole de la liste, Nathalie Loiseau, qui défend l’idée d’« un collectif ».

Le