Municipales : Vincent Feltesse, ex-conseiller de Hollande, ex-rival de Juppé, candidat à Bordeaux
Vincent Feltesse, ex-conseiller politique du président François Hollande et rival malheureux d'Alain Juppé pour la mairie de...

Municipales : Vincent Feltesse, ex-conseiller de Hollande, ex-rival de Juppé, candidat à Bordeaux

Vincent Feltesse, ex-conseiller politique du président François Hollande et rival malheureux d'Alain Juppé pour la mairie de...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Vincent Feltesse, ex-conseiller politique du président François Hollande et rival malheureux d'Alain Juppé pour la mairie de Bordeaux en 2014, a annoncé mercredi qu'il était à nouveau candidat aux élections municipales de 2020 pour Bordeaux.

M. Feltesse, autrefois membre du Parti socialiste qu'il a quitté en début d'année, a "fait le choix de partir hors parti", a affirmé devant la presse cet ex-président de la Communauté urbaine de Bordeaux (2007-2014) qui sillonne la ville depuis des mois avec un collectif "Bordeaux Metropole des Quartiers".

M. Feltesse, 52 ans, magistrat financier à la Cour des Comptes, est la troisième personnalité locale à se déclarer candidat au scrutin municipal avec Nicolas Florian (LR), 50 ans, successeur d'Alain Juppé, et Thomas Cazenave, 41 ans, investi par La République au Marche.

Le candidat a développé sa "vision" concernant les grands axes de sa campagne, notamment autour des questions d'environnement où "l'urgence est là", de mobilité et de logement dans une capitale régionale encombrée et où les prix de l'immobilier flambent.

M. Feltesse qui veut aller "au-delà de la végétalisation" de la ville car l'environnement concerne aussi la santé, l'eau, la nourriture, les pesticides, etc, propose de lancer un "grand emprunt d'un milliard d'euros" pour "aller vite", en une seule mandature.

Sur le logement, il veut un moratoire sur les grandes opérations immobilières car "la politique de l'offre ne marche pas", propose un encadrement "plus dur" d'Airbnb, l'encadrement des loyers. En matière de mobilité, il plaide pour "la fin progressive de l'automobile en centre-ville" et un RER métropolitain.

M. Feltesse, conseiller régional et membre du conseil municipal de Bordeaux, a été maire de Blanquefort, ville de la banlieue de Bordeaux, de 2001 à 2012. Il avait été battu en 2014 dès le premier tour par M. Juppé dont il a salué mercredi un bilan "sur 25 ans globalement bon".

Partager cet article

Dans la même thématique

Municipales : Vincent Feltesse, ex-conseiller de Hollande, ex-rival de Juppé, candidat à Bordeaux
2min

Politique

Statut de l’élu local : le Sénat retire l’obligation pour les maires de s’engager publiquement à respecter les valeurs de la République 

C’était l’une des dispositions polémiques de la proposition de loi portant création d’un statut de l’élu local. L’obligation pour les maires de s’engager publiquement à respecter les principes, les lois et les symboles de la République a été supprimée en séance par les sénateurs. Elle était perçue comme une mesure accusatoire par les élus. 

Le

General policy speech by Prime Minister at Senate
6min

Politique

Suspension, décalage, lettre rectificative… à quoi joue l’exécutif sur les retraites ?

Au moment où Sébastien Lecornu annonçait le dépôt d’une lettre rectificative au budget de la Sécu pour suspendre la réforme des retraites, Emmanuel Macron assurait depuis la Slovénie qu’il s’agissait bien d’un décalage. Au-delà des divisions de l’exécutif, l’introduction de la lettre rectificative donne des gages au PS, mais ouvre aussi d’autres questions sur les compensations financières et les réactions de la droite.

Le

World News – October 21, 2025
4min

Politique

« Fractures françaises » : dans une France très pessimiste, le RN domine tous les autres partis

En 2025, les Français affichent un niveau de pessimisme record sur la situation politique et sociale du pays. C’est le principal enseignement de la nouvelle édition de l’enquête annuelle « Fractures françaises 2025 », réalisée par Ipsos. Et au cœur de ce paysage fragmenté, un constat s’impose, le Rassemblement national (RN) apparaît comme le seul parti à tirer profit de ce climat d’instabilité.

Le