Si le non l'emporte massivement dimanche au référendum sur l'indépendance de la Nouvelle-Calédonie, le sénateur LR Pierre Frogier veut "écarter" la possibilité d'instaurer un deuxième et un troisième référendum, prévue par l'accord de Nouméa, a-t-il annoncé mardi lors d'une conférence de presse.
"Lorsque nous aurons rejeté massivement l'indépendance, nous devrons veiller à ce que ce résultat ne nous soit pas confisqué (...) il ne servira à rien de poser la même question par référendum une deuxième et une troisième fois", a-t-il expliqué.
Après le vote du 4 novembre, l'accord de Nouméa prévoit qu'un 2e et 3e scrutin du même type puissent être organisé à la demande d'un tiers des membres du Congrès (18 sur 54), d'ici 2022.
Les sondages prédisent une victoire du non avec entre 60 et 69% des voix.
Le sénateur, président local du Rassemblement LR (6 élus sur 54 au Congrès) entend "déposer une proposition de loi constitutionnelle de façon à écarter ces référendums. Cette proposition pourra être examinée lors de la réforme constitutionnelle prochaine au parlement", a-t-il ajouté.
Fiche technique du référendum du 4 novembre en Nouvelle-Calédonie
AFP
Interrogé sur d'éventuels soutiens au Sénat sur cette proposition, il a répondu: "des fois, on est seul, après il faut faire adhérer".
M. Frogier, signataire de l'accord de Nouméa, a estimé que le référendum était "un aboutissement", et qu'au soir du 4 novembre, "l'hypothèque de l'indépendance qui pèse sur nous depuis des années" sera levée.
"Il ne s'agit pas de sortir de l'accord de Nouméa, il s'agit de tirer les conséquences de l'expression démocratique et ensuite de passer à autre chose", a-t-il poursuivi.
Toujours critique à l'égard du gouvernement, le sénateur a dit ne pas comprendre pourquoi le Premier ministre "débarque dans la précipitation" au lendemain du scrutin. Edouard Philippe a annoncé sa venue sur le Caillou pour "rencontrer l'ensemble des forces politiques et évoquer avec eux l'après 4-novembre".
Il a jugé que la volonté du chef du gouvernement de rester "impartial" dans ce scrutin, était "un profond mépris, voire une blessure", ressentie selon lui par ceux qui sont pour le maintien dans la France.
Le paysage audiovisuel français est en train de se fracturer en deux blocs. L’animateur vedette, Pascal Praud a accusé la patronne de France Télévision, Delphine Ernotte de mettre « une cible » sur les journalistes sa chaîne, après que cette dernière a qualifié CNews de « chaîne d’extrême droite ». A moins de deux ans de l’élection présidentielle, l’Arcom, le gendarme de l’audiovisuel, subit une pression inédite. Son président, Martin Ajdari sera, auditionné dans quelques jours au Sénat.
Dans une lettre adressée aux maires de France, le premier ministre répète qu’« un grand acte de décentralisation sera bientôt présenté devant le Parlement pour définir précisément la compétence de chacun ».
A l’appel de l’intersyndicale, des centaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue partout en France pour protester contre le projet de budget pour 2026. Dans le cortège parisien, les manifestants, pas convaincus par la nomination de Sébastien Lecornu à Matignon, sont déterminés à maintenir la pression sur l’exécutif. Reportage.
Alors que le ton se durcit entre les dirigeants de l’audiovisuel public et la chaîne CNews de Vincent Bolloré, qualifiée « d’extrême droite » par Delphine Ernotte, une délégation de sénateurs LR sera reçue par la patronne de Radio France Sibyle Veil le 30 septembre. Le 1er octobre, le président de l’Arcom, Martin Ajdari sera, lui, auditionné par la commission de la culture et de la communication de la chambre haute.
Le
Le direct
Best of - Audition de maires Assurances des collectivités
Best of - Audition de maires Assurances des collectivités