Le chef de l'Etat a prononcé jeudi 25 avril à la Sorbonne un long discours pour appeler les 27 à bâtir une « Europe puissance ». À l’approche des élections européennes, son intervention apparait aussi comme une manière de dynamiser une campagne électorale dans laquelle la majorité présidentielle peine à percer. Interrogés par Public Sénat, les communicants Philippe Moreau-Chevrolet et Emilie Zapalski décryptent la stratégie du chef de l’Etat.
Nouvelle-Calédonie : « Il faut un consensus », insiste Annick Girardin
Par Héléna Berkaoui
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« Ce scrutin est regardé, il doit être transparent et son processus doit être validé par tous », souligne Annick Girardin, ministre des Outre-mer. Après un processus long de trente ans, le référendum sur l’autodétermination de la Nouvelle-Calédonie aura lieu en novembre 2018. Le projet de loi organique porté par la ministre des Outre-mer vise à définir et préciser les modalités de scrutin.
La composition du corps électoral est au centre des enjeux de ce texte. Pour préparer le terrain, une longue séance de travail a été organisée sous l’égide du Premier ministre. Un exercice salué par les indépendantistes et les loyalistes qui a permis la signature d’un accord lors du XVème comité des signataires de l’accord de Nouméa, le 2 novembre dernier.
La ministre des Outre-mer le rappelle : « Systématiquement nous avons eu des débats en lien avec les ateliers locaux, avec les signataires de l’accord de Nouméa et avec l’ensemble des groupes politiques de Nouvelle-Calédonie ». Annick Girardin assure que le référendum sur l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie est « un sujet prioritaire ». « Mon premier déplacement a été en Nouvelle-Calédonie, j’y retournerai très certainement avant la visite du président de la République avant l’été », précise la ministre.
« Il faut construire ensemble, il faut un consensus avant le rendez-vous du référendum », insiste Annick Girardin. Selon la ministre des Outre-mer, la question ne s’arrête pas selon elle : « Le référendum ce n’est pas un tout, ce n’est pas une fin, ça doit être aussi une continuité dans ces trente ans de construction d’un avenir commun ».