Nouvelle-Calédonie : « Il faut un consensus », insiste Annick Girardin

Nouvelle-Calédonie : « Il faut un consensus », insiste Annick Girardin

Déposé par la ministre des Outre-mer, le projet de loi organique relatif à l’organisation du référendum sur l’autodétermination de la Nouvelle-Calédonie a été débattu ce mardi au Sénat. La ministre des Outre-mer se veut confiante sur la création d’un consensus fort autour de ce texte.
Public Sénat

Par Héléna Berkaoui

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

« Ce scrutin est regardé, il doit être transparent et son processus doit être validé par tous », souligne Annick Girardin, ministre des Outre-mer. Après  un processus long de trente ans, le référendum sur l’autodétermination de la Nouvelle-Calédonie aura lieu en novembre 2018. Le projet de loi organique porté par la ministre des Outre-mer vise à définir et préciser les modalités de scrutin.

La composition du corps électoral est au centre des enjeux de ce texte. Pour préparer le terrain,  une longue séance de travail a été organisée sous l’égide du Premier ministre. Un exercice salué par les indépendantistes et les loyalistes qui a permis la signature d’un  accord lors du XVème comité des signataires de l’accord de Nouméa, le 2 novembre dernier.

La ministre des Outre-mer le rappelle : « Systématiquement nous avons eu des débats en lien avec les ateliers locaux, avec les signataires de l’accord de Nouméa et avec l’ensemble des groupes politiques de Nouvelle-Calédonie ». Annick Girardin assure que le référendum sur l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie est « un sujet prioritaire ». « Mon premier déplacement a été en Nouvelle-Calédonie, j’y retournerai très certainement avant la visite du président de la République avant l’été », précise la ministre.  

 « Il faut construire ensemble, il faut un consensus avant le rendez-vous du référendum », insiste Annick Girardin. Selon la ministre des Outre-mer, la question ne s’arrête pas selon elle : « Le référendum ce n’est pas un tout, ce n’est pas une fin, ça doit être aussi une continuité dans ces trente ans de construction d’un avenir commun ».

Dans la même thématique

Paris : Speech of Emmanuel Macron at La Sorbonne
6min

Politique

Discours d’Emmanuel Macron sur l’Europe : « Il se pose en sauveur de sa propre majorité, mais aussi en sauveur de l’Europe »

Le chef de l'Etat a prononcé jeudi 25 avril à la Sorbonne un long discours pour appeler les 27 à bâtir une « Europe puissance ». À l’approche des élections européennes, son intervention apparait aussi comme une manière de dynamiser une campagne électorale dans laquelle la majorité présidentielle peine à percer. Interrogés par Public Sénat, les communicants Philippe Moreau-Chevrolet et Emilie Zapalski décryptent la stratégie du chef de l’Etat.

Le

Paris : Speech of Emmanuel Macron at La Sorbonne
11min

Politique

Discours d’Emmanuel Macron sur l’Europe : on vous résume les principales annonces

Sept ans après une allocution au même endroit, le président de la République était de retour à La Sorbonne, où il a prononcé ce jeudi 25 avril, un discours long d’1h45 sur l’Europe. Se faisant le garant d’une « Europe puissance et prospérité », le chef de l’Etat a également alerté sur le « risque immense » que le vieux continent soit « fragilisé, voire relégué », au regard de la situation internationale, marquée notamment par la guerre en Ukraine et la politique commerciale agressive des Etats-Unis et de la Chine.

Le

Police Aux Frontieres controle sur Autoroute
5min

Politique

Immigration : la Défenseure des droits alerte sur le non-respect du droit des étrangers à la frontière franco-italienne

Après la Cour de Justice de l’Union européenne et le Conseil d’Etat, c’est au tour de la Défenseure des droits d’appeler le gouvernement à faire cesser « les procédures et pratiques » qui contreviennent au droit européen et au droit national lors du contrôle et l’interpellation des étrangers en situation irrégulière à la frontière franco-italienne.

Le

Objets
4min

Politique

Elections européennes : quelles sont les règles en matière de temps de parole ?

Alors que le président de la République prononce un discours sur l’Europe à La Sorbonne, cinq ans après celui prononcé au même endroit lors de la campagne présidentielle de 2017, les oppositions ont fait feu de tout bois, pour que le propos du chef de l’Etat soit décompté du temps de parole de la campagne de Renaissance. Mais au fait, quelles sont les règles qui régissent la campagne européenne, en la matière ?

Le