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Ce jeudi, le Sénat a, sans surprise, voté les crédits de la mission de Défense, en hausse de 6,7 milliards dans le budget 2026. Les élus ont néanmoins appelé le gouvernement à plus de transparence.
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Par Public Sénat
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Il « pèse ses mots ». Thierry Mariani n’y est pas allé par quatre chemins pour s’en prendre aux récentes propositions de l’exécutif. « On est quand même dans une dérive que je qualifie de totalitaire », s’est exprimé l’ancien député LR, dans la matinale de Public Sénat.
Investi en janvier par le Rassemblement national sur leur liste aux européennes, l’ancien ministre de Nicolas Sarkozy s’est notamment inquiété de certains articles de la proposition de loi dite « anticasseurs », dénonçant la logique d’ « arrestations préventives ». « Se défendre contre les casseurs oui, empêcher la liberté de manifestation ou la restreindre, ça m’inquiète ! »
Les récentes confidences d’Emmanuel Macron à des journalistes en marge d’un déplacement, comme l’idée de créer une instance déontologique de contrôle, ont également interrogé Thierry Mariani. « C’est quand même hallucinant […] Aucun président n’a osé avoir cette idée et l’exprimer. » Et d’ajouter : « Quand on en est à vouloir contrôler la presse, on se rapproche plus de la Pravda »
Pour lui, la situation actuelle ne fait guère pas de doutes : « On est sur une pente totalitaire dans ce pays, où, dans pleins de sujets, on oblige les gens à penser ou on les conditionne à penser. »
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