« On est dans une dérive totalitaire », dénonce Thierry Mariani
De la loi anticasseurs aux propositions sur la lutte contre les fakes news, le candidat du Rassemblement national aux élections européennes a vivement critiqué les récentes orientations d’Emmanuel Macron.

« On est dans une dérive totalitaire », dénonce Thierry Mariani

De la loi anticasseurs aux propositions sur la lutte contre les fakes news, le candidat du Rassemblement national aux élections européennes a vivement critiqué les récentes orientations d’Emmanuel Macron.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Il « pèse ses mots ». Thierry Mariani n’y est pas allé par quatre chemins pour s’en prendre aux récentes propositions de l’exécutif. « On est quand même dans une dérive que je qualifie de totalitaire », s’est exprimé l’ancien député LR, dans la matinale de Public Sénat.

Investi en janvier par le Rassemblement national sur leur liste aux européennes, l’ancien ministre de Nicolas Sarkozy s’est notamment inquiété de certains articles de la proposition de loi dite « anticasseurs », dénonçant la logique d’ « arrestations préventives ». « Se défendre contre les casseurs oui, empêcher la liberté de manifestation ou la restreindre, ça m’inquiète ! »

Conseil de la presse : « Aucun président n’a osé avoir cette idée »

Les récentes confidences d’Emmanuel Macron à des journalistes en marge d’un déplacement, comme l’idée de créer une instance déontologique de contrôle, ont également interrogé Thierry Mariani. « C’est quand même hallucinant […] Aucun président n’a osé avoir cette idée et l’exprimer. » Et d’ajouter : « Quand on en est à vouloir contrôler la presse, on se rapproche plus de la Pravda »

Pour lui, la situation actuelle ne fait guère pas de doutes : « On est sur une pente totalitaire dans ce pays, où, dans pleins de sujets, on oblige les gens à penser ou on les conditionne à penser. »

Partager cet article

Dans la même thématique

Capture
5min

Politique

Un accord de libre-échange entre la Chine et l'Union européenne serait "extrêmement dangereux" pour cette eurodéputée

Scandale Shein, restrictions sur les terres rares, déferlement d'exportations sur le Continent : ces dernières semaines ont fourni aux européens de nombreux motifs d'inquiétude dans leur relation avec Pékin. Alors que Donald Trump a scellé un accord d'un an avec le président Xi Jin Ping, l'UE semble sur le banc de touche. Un sursaut est-il possible ? Ou bien sommes-nous condamnés à rester à la remorque de la Chine ? Débat dans "Ici l'Europe" avec les eurodéputés Sandro Gozi (Renew, France) et Estelle Ceulemans (S&D, Belgique).

Le

Photo Cazeneuve
11min

Politique

Attentats du 13 novembre 2015, le récit de Bernard Cazeneuve : « Très vite, on a conscience que nous sommes confrontés à une attaque de grande ampleur »

ENTRETIEN - Dix ans après les attentats de Paris et de Seine-Saint-Denis, qui ont coûté la vie à 130 personnes, l'ancien ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, revient auprès de Public Sénat sur cette nuit de terreur, et la gestion de crise aux côtés du Président de la République et du Premier ministre.

Le

« On est dans une dérive totalitaire », dénonce Thierry Mariani
3min

Politique

« Il n’y a aucune délinquance dans les écoles de musique », affirme le chef d’orchestre Jean-Claude Casadesus

Il est sans conteste le maestro français le plus célèbre de sa génération. A 92 ans, Jean-Claude Casadesus continue de remplir les plus belles salles du monde sans jamais renier son attachement à la région du Nord. Lui qui a créé puis dirigé l’orchestre national de Lille, s’est engagé toute sa vie pour rendre la musique classique accessible à tous. Invitée de Rebecca Fitoussi dans Un monde, Un regard, Il revient sur son immense carrière marquée par la passion et le partage.

Le

Paris: Senate pension debat
6min

Politique

Retraites : la gauche du Sénat désunie sur la suspension de la réforme

A partir du 19 novembre, le Sénat examinera en séance publique le projet de loi de financement de la Sécurité sociale et sa mesure phare : la suspension de la réforme des retraites. Une concession du gouvernement faite au PS qui n’a aucune chance d’être adoptée à la haute assemblée à majorité de droite. Les socialistes ne devraient également ne pas être suivis par les communistes et écologistes sur le vote de cette mesure.

Le