Orban: « La droite européenne confrontée à ses ambiguïtés », selon Marine Le Pen
La droite au Parlement européen, réunie au sein du groupe PPE, est "confrontée à ses ambiguïtés", a estimé mercredi Marine Le Pen...

Orban: « La droite européenne confrontée à ses ambiguïtés », selon Marine Le Pen

La droite au Parlement européen, réunie au sein du groupe PPE, est "confrontée à ses ambiguïtés", a estimé mercredi Marine Le Pen...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

La droite au Parlement européen, réunie au sein du groupe PPE, est "confrontée à ses ambiguïtés", a estimé mercredi Marine Le Pen le jour d'un vote au Parlement européen sur une procédure visant la Hongrie de Viktor Orban, accusée de porter atteinte aux valeurs de l'UE.

"La droite européenne est confrontée à ses ambiguïtés car dans les différents pays, elle vient exprimer des critiques contre l'Union européenne. Mais la réalité c'est que, lorsqu'elle est au Parlement européen, elle est un soutien servile en toute circonstance de cette construction européenne fédéraliste qui vise à la disparition des nations", a déclaré sur RTL Mme Le Pen.

Le président de LR Laurent Wauquiez explique qu'Emmanuel Macron est le "symbole de celui qui veut partout disséminer des migrants en Europe" mais les eurodéputés LR "ont voté" à Strasbourg une disposition "qui consiste à installer des migrants dans toute l'Europe", a détaillé la dirigeante du RN.

Accusé de porter atteinte aux valeurs fondamentales de l'UE et visé à cet égard par une procédure inédite au Parlement européen, le Premier ministre hongrois national-conservateur Viktor Orban, membre du groupe PPE, a dénoncé mardi à Strasbourg tout "chantage" visant à le faire dévier de sa position intransigeante à l'égard des migrants.

Marine Le Pen a affirmé qu'il y avait "énormément de choses qu'(elle) contestait" dans le rapport de l'eurodéputée Judith Sargentini (Verts) établissant une longue liste de "préoccupations" portant sur le bafouement, en Hongrie, des libertés et valeurs prônées par l'UE.

"En matière d'indépendance de la presse, je ne suis pas sûre que la France soit véritablement le pays qui peut donner des leçons", a estimé la députée du Pas-de-Calais, pour qui la presse française est "entre les mains d'une petite poignée de milliardaires (...) qui ont des intérêts financiers".

Pour Marine Le Pen, l'Union européenne "attaque la démocratie, elle attaque la volonté exprimée des électeurs hongrois qui ont élu M. Orban de manière extrêmement large".

Partager cet article

Dans la même thématique

FRANCE – NICOLAS SARKOZY LEAVE HOME TO  PRISON
3min

Politique

Affaire Bygmalion : vers une nouvelle condamnation définitive pour Nicolas Sarkozy ?

La Cour de cassation rend sa décision, ce mercredi, sur le pourvoi de Nicolas Sarkozy dans l’affaire Bygmalion. L’ancien chef d’Etat avait été condamné en appel début 2024 sur les dépenses excessives de sa campagne présidentielle perdue de 2012. Après l’affaire Bismuth, une deuxième condamnation pénale définitive pèse au-dessus de l’ex-président, en attendant procès en appel au printemps dans l’affaire du financement libyen de sa campagne de 2007.

Le

Orban: « La droite européenne confrontée à ses ambiguïtés », selon Marine Le Pen
3min

Politique

Budget : « Le compte n’y est pas du tout », prévient la maire (PS) de Nantes Johanna Rolland

Dernier jour au Sénat pour l’examen du PLFSS avant un vote solennel sur l’ensemble du texte en fin de journée. Invitée de la matinale de Public Sénat, Johanna Rolland, maire socialiste de Nantes, prévient que son camp ne votera pas le texte actuel assurant que leur objectif reste la suspension de la réforme des retraites qui a été rejetée hier par les sénateurs.

Le

Orban: « La droite européenne confrontée à ses ambiguïtés », selon Marine Le Pen
4min

Politique

Dans une ambiance tendue, le Sénat rétablit le gel des pensions et des prestations sociales en l’assouplissant

Comme annoncé, le Sénat a rétabli en séance publique le gel des pensions et des prestations sociales prévue dans la version initiale du projet de loi de la Sécurité sociale, avant d’être supprimé à l’Assemblée nationale, au grand dam de la gauche. Les sénateurs ont, toutefois, assoupli ce gel en préservant les bénéficiaires de l’allocation aux adultes handicapés (AAH) et les pensions de retraite inférieures à 1 400 euros brut.

Le