Organisation de la présidentielle : la France insoumise boycotte la concertation à Matignon
Le député Alexis Corbière annonce que son mouvement, la France insoumise, ne participera pas à la réunion des partis politiques, à Matignon, consacrée aux modalités d’organisation du scrutin présidentiel. Il dénonce une « opération de communication ».

Organisation de la présidentielle : la France insoumise boycotte la concertation à Matignon

Le député Alexis Corbière annonce que son mouvement, la France insoumise, ne participera pas à la réunion des partis politiques, à Matignon, consacrée aux modalités d’organisation du scrutin présidentiel. Il dénonce une « opération de communication ».
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« On ne participera pas à ce qui est une opération de communication. » Invité d’Audition publique (LCP-Assemblée nationale / Public Sénat / Le Figaro Live), ce 10 janvier, Alexis Corbière décline l’invitation de Matignon. Jean Castex doit réunir en visioconférence ce mardi matin les partis politiques et les candidats à la présidentielle, pour discuter de l’organisation de la campagne, dans un contexte sanitaire tendu. Cette instance de dialogue, qui avait été annoncée en décembre, doit aussi engager une concertation sur les modalités du vote. Méfiant sur les intentions de l’exécutif, le député de Seine-Saint-Denis évoque des « fausses réunions de concertation ».

Ce n’est pas la première fois que le gouvernement invite les différentes formations politiques à un échange de ce type. À l’occasion de la préparation des élections départementales et régionales de juin 2021, une concertation similaire s’était également déroulée sous l’égide du gouvernement. « Nous sommes allés à quelques-unes de ces réunions. Nous n’étions pas d’accord avec ce qui se disait […] On a vu dans la presse, par la suite, le Premier ministre dire : j’ai réuni tout le monde, il y avait un accord », affirme Alexis Corbière. Et d’ajouter : « Le Premier ministre ne discute pas, il manœuvre. » La France insoumise devrait donc manquer à l’appel de la visioconférence. « Réunissez-vous. Si vous voulez vraiment discuter avec nous, vous savez où nous trouver », a prévenu le parlementaire.

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