La France, qui préside le G7 en 2019, a indiqué vendredi avoir proposé à la fille du président américain, Ivanka Trump, de devenir membre du conseil consultatif sur l'égalité des sexes de ce club des pays riches.
Elle "représente une voix forte sur l'égalité entre les genres", a déclaré la secrétaire d'Etat française à l'Egalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, lors d'un déplacement à Washington.
Mme Schiappa, qui a rencontré jeudi à la Maison Blanche le directeur de cabinet d'Ivanka Trump pour lui transmettre cette proposition, a souligné ses combats pour le congé maternité ou l'émancipation économique des femmes.
Lors du sommet du G7 en juin au Canada, son père avait perturbé une réunion de ce conseil sur l'égalité des sexes, en arrivant avec un quart d'heure de retard.
Sur fond de tensions autour des droits de douanes, les Etats-Unis avaient ensuite retiré leur soutien au communiqué final du G7, dont un volet concernait les droits des femmes.
Washington ne s'était pas non plus associé à un investissement de près de 3 milliards de dollars en faveur de l'éducation des femmes et filles en situation vulnérable.
La France, qui a fait de la lutte contre les inégalités une priorité de sa présidence du G7, espère faire revenir Washington à la table des discussions.
Marlène Schiappa, le 27 novembre 2018 à l'Assemblée nationale
AFP/Archives
Le sujet de la lutte contre les inégalités entre les genres est un sujet politiquement sensible, notamment sur les questions d'accès à la contraception ou de l'avortement, ou sur les droits des homosexuels.
Le conseil consultatif du G7 a été créé en 2018 par le Canada et comportait alors 21 membres, dont la philanthrope américain Melinda Gates, la directrice du FMI Christine Lagarde et la Nobel de la Paix Malala Yousufzaï.
Le président français Emmanuel Macron, qui accueillera le prochain sommet du G7 à Biarritz (sud-ouest de la France) du 24 au 26 août, a décidé de pérenniser ce conseil consultatif.
Les membres du G7 sont l'Allemagne, le Canada, les États-Unis, la France, l'Italie, le Japon et le Royaume-Uni.
Arthur Jugnot joue tous les rôles au théâtre, tantôt metteur en scène, auteur ou encore acteur. La scène n’a désormais plus de secret pour lui et depuis plus de vingt-cinq ans, il enchaîne écritures, tournages et représentations à un rythme effréné qui ferait tourner la tête à plus d’un. Invité de Rebecca Fitoussi dans Un monde, un regard, il revient sur son parcours et partage son expérience.
La commission des affaires sociales du Sénat a examiné ce 15 novembre le projet de loi de financement de la Sécurité sociale, transmis mercredi. Les rapporteurs veulent faire table rase de nombreuses modifications faites par les députés, qui ont aggravé le déficit de 17,5 à 24 milliards d’euros.
Un sommet européen sur le Cancer doit se tenir à Bruxelles du 19 au 20 novembre. Il s’agit de la deuxième cause de mortalité sur le Vieux Continent. Chaque année, 2,6 millions de nouveaux cas sont diagnostiqués. Tabac, alcool, pesticides, polluants divers, nos modes de vie et conditions de travail sont en cause. Alors, comment endiguer le fléau du cancer dans l’Union européenne ? Pourquoi sommes-nous aussi touchés ? Ici l’Europe ouvre le débat avec les eurodéputés Laurent Castillo (PPE, France) et Tilly Metz (Verts, Luxembourg). L'UE n'a pas "d'excuse pour ne rien faire", estime cette dernière.
Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.