Politique
Le Collège-Lycée expérimental d’Hérouville-Saint-Clair invente une école différente. Créé en 1982 par une poignée de professeurs, cet établissement du Calvados propose des horaires aménagés pour mieux respecter le rythme de l’enfant.
Le
Par Marion D'Hondt
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Le budget de la politique agricole commune (PAC) fait l'objet de toutes les inquiétudes, depuis que la Commission européenne a proposé de le réduire sur la période 2021-2027. Invité de Public Sénat, depuis le Salon de l'agriculture, Gérard Larcher préfère prendre Emmanuel Macron « au mot », quand il annonce qu’il n’y aura pas de réduction du budget de la politique agricole commune (au-delà des conséquences du Brexit).
Le président du Sénat reconnaît qu’ « avec le Brexit, nous aurons une réduction budgétaire », mais il y voit l’opportunité de « refonder un projet commun ». Gérard Larcher rappelle que la PAC est « la première politique européenne ». Pour lui, « ce ne sont pas que des finances, mais un projet commun de souveraineté alimentaire pour l’Europe ».
Sur la fin du glyphosate programmée pour 2021, un des autres défis du monde agricole, Gérard Larcher considère que « la France est en avance », puisque « dix-sept pays utilisent des dérogations ». Toutefois, il craint « des distorsions de compétitivité dans le cadre d’un marché commun ».
Interrogé sur l'agri-bashing, Gérard Larcher ne constate pas « d’opposition » entre agriculteurs et société. Au contraire, « il faut que la société comprenne les contraintes de l’agriculture », selon lui. Il exhorte les urbains : « Allez à la rencontre des agriculteurs, comprenez-les ! »
Le sénateur propose de « construire un avenir », en « reconnaissant le rôle et la place des agriculteurs » et en « rentrant dans le mouvement de société qui exige la qualité et le respect de l’environnement ».
Margaret Thatcher l'inoxydable