Pécresse (LR) pour des “quotas d’immigration sur des métiers”

Pécresse (LR) pour des “quotas d’immigration sur des métiers”

La présidente de région Ile-de-France Valérie Pécresse (LR) a plaidé jeudi pour une politique migratoire de "l'humanité et de la...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

La présidente de région Ile-de-France Valérie Pécresse (LR) a plaidé jeudi pour une politique migratoire de "l'humanité et de la fermeté", se déclarant favorable à "des quotas d'immigration sur des métiers" et "une taxe additionnelle sur les visas des non-Européens".

"L'humanité et la fermeté, c'est les deux jambes d'un gouvernement responsable" a déclaré Mme Pécresse sur RMC-BFMTV.

"Les États ont une responsabilité, celle d'un accueil de qualité. Quand on a cette responsabilité, je crois qu'on a le droit de poser des limites et de décider qui on laisse entrer" a ajouté celle qui trouve "indigne" que des pays aidés par la France - comme le Mali - refusent de délivrer "des visas pour le retour de leurs citoyens en situation irrégulière".

"Quand on n'est pas en capacité de loger, de nourrir, de donner un emploi, eh bien on n'a pas à accueillir", a poursuivi l'ancienne ministre de Nicolas Sarkozy, favorable à l'instauration de "quotas d'immigration sur des métiers", qui seraient décidés "avec le Parlement".

"Je crois qu'on doit choisir. C'est une question aussi d'humanité" a-t-elle exposé, soulignant que "les marchands de sommeil, les bidonvilles, la prostitution : c'est ce qui arrive quand on est mal accueilli dans un pays".

Mme Pécresse a par ailleurs proposé l'instauration d'une "taxe additionnelle sur les visas non-Européens" afin qu'on "profite du montant de cette taxe pour tripler les effectifs de Frontex".

"Il faut évidemment un corps de garde-côtes et gardes-frontières européens, sinon l'Europe mourra", a-t-elle assené, soutenant que l'installation de centres de sélection européens dans divers pays d'Afrique et du Moyen-Orient "va dans le bon sens".

Elle a enfin estimé que la France aurait dû accueillir l'Aquarius, ce navire bloqué en Méditerranée avec 629 migrants à bord, avec un mot d'ordre : "qu'on soit très ferme, mais humain".

"Je crois que les accueillir, ça veut dire les faire accoster, les nourrir, les réchauffer, les vêtir", a-t-elle détaillé, "mais aussi les renvoyer chez eux s'ils sont en situation irrégulière, s'ils violent nos lois".

Dans la même thématique

France Europe
2min

Politique

Direct : suivez le discours d’Emmanuel Macron sur l'Europe à la Sorbonne

Le président de la République dévoile ce jeudi 25 avril sa vision d’une « Europe puissance », à un peu plus d’un mois des élections européennes. Le camp présidentiel mise tacitement sur ce rendez-vous pour relancer une campagne électorale largement dominée par le Rassemblement nationale.

Le

European Parliament in Strasbourg
7min

Politique

Européennes 2024 : les sondages peuvent-ils encore bouger ?

Les rapports de force vont-ils rester globalement stables jusqu’au scrutin du 9 juin ? La liste PS-Place Publique de Raphaël Glucksmann peut-elle dépasser celle de la majorité présidentielle de Valérie Hayer ? Marion Maréchal va-t-elle devancer la liste LR de François-Xavier Bellamy ? Les Français vont-ils se décider au dernier moment ? Eléments de réponses avec quatre sondeurs.

Le

France Migration
6min

Politique

Convocation de Mathilde Panot : pourquoi les poursuites pour « apologie du terrorisme » sont en hausse ?

La présidente des députés LFI, Mathilde Panot a annoncé, mardi, sa convocation par la police dans le cadre d’une enquête pour « apologie du terrorisme » en raison d’un communiqué de son groupe parlementaire après les attaques du Hamas contre Israël le 7 octobre. Depuis la loi du 13 novembre 2014, les parquets poursuivent plus régulièrement au motif de cette infraction. Explications.

Le