Selon un sondage Ifop, seuls 44 % des électeurs français prévoient de se rendre aux urnes le 9 juin. Dans un scrutin européen marqué par l’abstention, le vote des jeunes sera particulièrement scruté. En 2019, leur mobilisation tardive avait fait grimper le vote écologiste. Feront-ils mentir les sondages en 2024 ?
Peillon: “aucun problème” avec le voile, si c’est “un fichu”
Par Public Sénat
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Vincent Peillon, candidat à la primaire initiée par le PS, a indiqué vendredi n'avoir "aucun problème" avec le port du voile à l'université, dès lors qu'il s'agit d'"un fichu qu'on se met dans les cheveux".
M. Peillon était interrogé sur Public Sénat et Sud Radio sur les prises de position de Manuel Valls sur le port du voile. "De quel voile parle-t-on ? Parce qu’il y a beaucoup de confusion chez les gens. De quoi parle-t-on exactement ?", s'est-il interrogé. "D’un fichu qu’on se met dans les cheveux quand on va par exemple à l’université ? Aucun problème", a jugé l'ancien ministre de l'Education.
"Moi je ne veux pas vous interdire la cravate, je ne veux pas interdire la kippa", a-t-il répondu, relancé sur la possibilité d'une interdiction du port du voile dans l'espace public.
"Je suis un très grand laïc, un fou de laïcité (…) mais comme je la connais un peu, je rappelle aux uns et aux autres que c'est plutôt pour pacifier que pour passer sa journée à s'opposer les uns aux autres", a-t-il poursuivi.
"On est dans un débat identitaire imposé par l’extrême droite et relayé par des esprits confus", a tranché le candidat.
Interrogé sur la formule "il y a un problème avec l'islam" en France, prêtée à François Hollande dans le livre polémique "Un président ne devrait pas dire ça...", M. Peillon a jugé que "c'est une formule malheureuse".
Manuel Valls, qui avait qualifié il y a quelques mois le voile d'"asservissement de la femme", a défendu sa ligne jeudi soir sur France 2. "Qu'est ce que c'est cette idée que le visage, que le corps des femmes, serait impudique (...) Vous êtes libre de porter ce voile, mais vous savez parfaitement ce qui se passe aujourd'hui dans certains quartiers", a-t-il dit à une jeune normalienne musulmane voilée qui critiquait sa position.