Le chef de l'Etat a prononcé jeudi 25 avril à la Sorbonne un long discours pour appeler les 27 à bâtir une « Europe puissance ». À l’approche des élections européennes, son intervention apparait aussi comme une manière de dynamiser une campagne électorale dans laquelle la majorité présidentielle peine à percer. Interrogés par Public Sénat, les communicants Philippe Moreau-Chevrolet et Emilie Zapalski décryptent la stratégie du chef de l’Etat.
Peillon (PS) pas intéressé par la direction du parti socialiste
Par Public Sénat
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Vincent Peillon, candidat à la primaire initiée par le PS, assure dimanche dans Le Parisien qu'il n'est pas intéressé par la direction du PS, qui doit selon lui revenir à quelqu'un de "plus jeune".
La direction du PS vous intéresse-t-elle? "Sans doute, il y a dix ou quinze ans, cela m'aurait intéressé. Là, beaucoup moins. Et puis je pense que cela doit revenir à quelqu'un de plus jeune", répond l'eurodéputé.
Interrogé sur l'âge Jean-Christophe Cambadélis, l'actuel dirigeant, qui a 65 ans, M. Peillon rétorque "est-ce un progrès du socialisme? Je ne sais pas".
Il s'en prend aussi aux propositions de ses concurrents à la primaire, dont Benoît Hamon, qui veut par exemple taxer les robots: "je considère que ces propositions ont entamé le sérieux de la primaire. C'est vouloir nous disqualifier devant les Français et la droite", dit-il.
Vincent Peillon, veut "impliquer l'école privée" dans la lutte pour la mixité sociale à l'école, déclare-t-il encore dans Le Parisien. "On nous dit: +il faut vivre ensemble.+ Mais la réalité, c'est que personne ne veut élever ses enfants avec ceux des autres, dans des endroits où se cumulent trop de difficultés", explique l'ancien ministre de l'Education nationale.
M. Peillon fait en outre plusieurs annonces dans l'interview, dont un référendum, s'il est élu, à l'automne 2017 sur l'indépendance du parquet pour aboutir à une "justice indépendante".
Autre réforme promise par l'ancien ministre, celle des droits de succession. "Ce que je propose, c’est de calculer les droits en fonction de celui qui reçoit et non plus de celui qui donne", dit M. Peillon, qui "introduira des mécanisme de progressivité en fonction du montant de l'héritage".