Perquisition à LFI: Le Pen dénonce le silence de Macron sur une « violation de la Constitution »
Marine Le Pen a dénoncé mardi le silence d'Emmanuel Macron qui "ne dit rien" sur la "violation de notre Constitution" dont sont...

Perquisition à LFI: Le Pen dénonce le silence de Macron sur une « violation de la Constitution »

Marine Le Pen a dénoncé mardi le silence d'Emmanuel Macron qui "ne dit rien" sur la "violation de notre Constitution" dont sont...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Marine Le Pen a dénoncé mardi le silence d'Emmanuel Macron qui "ne dit rien" sur la "violation de notre Constitution" dont sont victimes, selon elle, les partis d'opposition, après la perquisition qui a visé le siège de La France insoumise.

"Je n'ai pas défendu le comportement de Jean-Luc Mélenchon, que j'ai trouvé critiquable, excessif, et à mon avis, compte tenu de sa responsabilité, impardonnable, mais ce qui est dommage, c'est que ça a caché les vraies questions sur lesquelles, oui, je soutiens Jean-Luc Mélenchon", a déclaré la présidente du Rassemblement national (RN) sur Cnews.

"Un parti politique ne peut pas être perquisitionné par le biais d'une enquête préliminaire mais sur la demande d'un juge d'instruction, parce que c'est l'article 4 de la Constitution qui protège les partis politiques", a accusé Mme Le Pen, y voyant "un problème de séparation des pouvoirs".

"Le président de la République est garant de la Constitution, aujourd'hui il y a toute une série d'événements qui arrive comme par hasard aux partis d'opposition, qui met en cause l'article 4 de la Constitution. Que dit le président de la République sur ce qui peut apparaître comme étant une violation de notre Constitution, une violation de notre démocratie? Il ne dit rien".

La justice a ouvert deux enquêtes préliminaires, sous l'égide du parquet et non d'un juge d'instruction, portant sur des emplois présumés fictifs de parlementaires européens et sur les comptes de campagne de l'ex-candidat à la présidentielle.

Des perquisitions ont lieu le 16 octobre au siège de La France insoumise et du Parti de gauche, ainsi qu'aux domiciles de Jean-Luc Mélenchon et d'anciens assistants du député LFI, provoquant une vive réaction du leader politique.

Le RN (ex-FN) est lui aussi dans le collimateur de la justice pour une affaire d'emplois fictifs présumés au Parlement européen.

Partager cet article

Dans la même thématique

Perquisition à LFI: Le Pen dénonce le silence de Macron sur une « violation de la Constitution »
3min

Politique

Suspension de la réforme des retraites : « Si cet amendement est proposé, il est fort possible qu’on le vote », indique le sénateur RN Aymeric Durox

Au micro de Public Sénat et LCP, le sénateur RN Aymeric Durox annonce que sa famille politique votera en faveur de l’amendement de suppression de la réforme des retraites, qui doit être présenté par le gouvernement lors de l’examen du budget de la Sécu. Il émet toutefois de sérieuses réserves sur les chances d’aboutissement du texte au vu du contexte politique.

Le

Paris: French Prime Minister Sebastien Lecornu  delivers his policy speech
8min

Politique

Budget de la Sécu : le PS devra-t-il rejeter le texte, malgré la suspension de la réforme des retraites ?

La suspension de la réforme des retraites passera par un amendement au budget de la Sécu. Mais le texte comporte de nombreuses mesures dénoncées au PS. « On va se battre pied à pied pour sortir toutes les saloperies qui existent », prévient le patron des sénateurs PS, Patrick Kanner. En interne, certains dénoncent aujourd’hui « l’erreur » d’Olivier Faure, qui a exigé le non-recours au 49-3, au risque de donner « un budget invotable ». « Si la copie est trop injuste, nous voterons contre », prévient la porte-parole du PS, Dieynaba Diop.

Le