Perquisitions à LFI: Mélenchon dénonce une « manoeuvre » de Macron après son audition
Jean-Luc Mélenchon a dénoncé une "manœuvre" du président Macron, à l'issue de son audition par les policiers anticorruption jeudi...

Perquisitions à LFI: Mélenchon dénonce une « manoeuvre » de Macron après son audition

Jean-Luc Mélenchon a dénoncé une "manœuvre" du président Macron, à l'issue de son audition par les policiers anticorruption jeudi...
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Jean-Luc Mélenchon a dénoncé une "manœuvre" du président Macron, à l'issue de son audition par les policiers anticorruption jeudi, deux jours après des perquisitions houleuses à LFI.

"Monsieur Macron, il est temps de rembobiner votre film, tout ça est raté. La manœuvre est complètement ratée", a déclaré Jean-Luc Mélenchon, à la sortie de cinq heures d'audition par les policiers anticorruption de l'Oclciff à Nanterre, qui enquêtaient sur sa campagne présidentielle et sur les assistants d'eurodéputés de son parti.

"Au départ, ça devait être +le remaniement est fait+, le magnifique Jupiter apparaît à la télé... Et le lendemain Mélenchon passe pour un escroc parce qu'il a été perquisitionné (...) Bref, la manœuvre de Monsieur Macron est ratée", a expliqué le dirigeant de la France insoumise devant la presse.

Mardi, jour de l'annonce du remaniement gouvernemental, les sièges de LFI et du Parti de gauche et les domiciles de Jean-Luc Mélenchon et d'anciens assistants avaient été perquisitionnés dans une ambiance très tendue, qui a donné lieu à des accrochages avec la police.

Le responsable s'était insurgé de cette "énorme opération de police politique" à son encontre, et avait appelé ses proches, dans une scène filmée par des journalistes, à "enfoncer la porte" du siège parisien de LFI où une perquisition était en cours.

Après ces incidents, le parquet de Paris a ouvert une enquête pour "menaces ou actes d'intimidation contre l'autorité judiciaire" et "violences sur personnes dépositaires de l'autorité publique".

M. Mélenchon est par ailleurs visé par une enquête sur des présumés emplois fictifs d'assistants parlementaires européens, ouverte à la suite de signalements de l'ex-eurodéputée FN Sophie Montel.

Une autre enquête porte sur ses comptes de campagne pendant la présidentielle. Elle a été lancée après deux signalements à la justice: l'un du président de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP), l'autre de la cellule française de renseignement financier Tracfin.

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