Philippe: sur la hausse des taxes carburant, « il n’y a pas le choix »
"C'est compliqué mais il n'y a pas le choix": Edouard Philippe est revenu samedi lors de son déplacement au Vietnam sur la hausse impopulaire...

Philippe: sur la hausse des taxes carburant, « il n’y a pas le choix »

"C'est compliqué mais il n'y a pas le choix": Edouard Philippe est revenu samedi lors de son déplacement au Vietnam sur la hausse impopulaire...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

"C'est compliqué mais il n'y a pas le choix": Edouard Philippe est revenu samedi lors de son déplacement au Vietnam sur la hausse impopulaire des taxes sur le carburant en France, en soulignant le besoin de combattre les émissions de gaz à effet de serre.

"J'entends parfaitement la grogne, le mécontentement parfois, la colère aussi qui peut s'exprimer, mais je dis aujourd'hui comme je l'ai toujours dit qu'il n'y a pas de solution magique au problème du dérèglement climatique", a-t-il insisté.

Lors d'une rencontre avec des jeunes au nouveau lycée français d'Hanoï, le Premier ministre a été interrogé sur le réchauffement climatique, et est de lui-même revenu sur la polémique en France sur la forte remontée des prix des carburants, sous l'effet conjugué des hausses des prix du pétrole et de l'augmentation chaque année de la "taxe carbone".

"Il faut pouvoir inciter nos concitoyens à changer un certain nombre de comportements qui sont problématiques du point de vue des équilibres environnementaux", a-t-il ajouté.

"Alors c'est facile à dire comme ça, et puis quand on rentre dans le détail, ça râle un peu il faut reconnaître. Je ne sais pas au Vietnam mais en France, parfois ça râle", a reconnu M. Philippe.

"Théoriquement, tout le monde est d'accord (pour réduire les émissions) mais en pratique c'est difficile", a-t-il souligné.

Evolution du prix des carburants
Composition et évolution prévue jusqu'en 2022 du prix de l'essence SP-95 E10 et du gazole avec loupe sur la composante carbone (TICPE)
AFP/Archives

"Il faut accompagner ça. Il faut que les gouvernements essaient de dire à la fois +attention il faut changer les comportements+, mais en même temps qu’ils accompagnent leurs concitoyens pour que ces changements soient possibles", a-t-il plaidé, citant les primes à la conversion du gouvernement dans l'automobile ou pour changer les chaudières au fioul.

"C'est compliqué, mais il n'y a pas le choix, il n'y vraiment pas le choix et d'une certaine façon il y a urgence", a insisté le Premier ministre.

"Et même si ça râle beaucoup, même si c'est difficile à assumer, à mettre en pratique, il y a beaucoup de gens, et notamment de votre génération, qui savent que c'est indispensable", a-t-il dit aux lycéens.

Partager cet article

Dans la même thématique

Philippe: sur la hausse des taxes carburant, « il n’y a pas le choix »
6min

Politique

Suspension de la réforme des retraites : « S’il devait y avoir une entrée en vigueur au 1ᵉʳ janvier, on ne saurait pas faire », avertit la Caisse nationale d’assurance vieillesse

Si la suspension de la réforme des retraites venait à être adoptée, la Caisse nationale d'assurance vieillesse a souligné que dans l’état actuel du projet de loi, la mise à jour des systèmes informatiques sera dans les temps avant l’automne. Elle met toutefois un bémol en cas de mesures qui s’étendraient par exemple aux carrières longues, non incluses à ce jour dans le texte.

Le

Philippe: sur la hausse des taxes carburant, « il n’y a pas le choix »
3min

Politique

Pacte Dutreil : « Quand on s’attaque au capitalisme familial, on fait le bonheur de Wall Street », tacle Renaud Dutreil

Invité de notre matinale, Renaud Dutreil a défendu la niche fiscale sur la transmission d’entreprises qu’il avait créée en 2003. L’ancien dirigeant de l’UMP fustige le rapport de la Cour des comptes, « officine socialiste », appelant à toiletter le dispositif et critique la volonté de la gauche « de détruire l’économie française » dans les débats budgétaires.

Le