Photos d’exactions sur Twitter: Le Pen fustige un examen psychiatrique la visant

Photos d’exactions sur Twitter: Le Pen fustige un examen psychiatrique la visant

Marine Le Pen s'est insurgée jeudi contre un examen psychiatrique ordonné par la justice dans le cadre de sa mise en examen pour...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Marine Le Pen s'est insurgée jeudi contre un examen psychiatrique ordonné par la justice dans le cadre de sa mise en examen pour avoir diffusé en décembre 2015 des photos d'exactions du groupe jihadiste Etat islamique sur Twitter.

"C'est proprement hallucinant. Ce régime commence vraiment à faire peur", a écrit sur son compte Twitter la présidente du Rassemblement national (RN, ex FN), en publiant l'ordonnance de cet examen.

L'ordonnance, datée du 11 septembre, demande de procéder à un examen psychiatrique de Marine Le Pen "dans les délais les plus brefs".

"Je croyais avoir eu droit à tout: eh bien non ! Pour avoir dénoncé les horreurs de Daech par tweets, la +justice+ me soumet à une expertise psychiatrique ! Jusqu'où vont-ils aller ?!", a aussi tweeté la finaliste de la présidentielle en 2017.

Cet examen vise, notamment, à vérifier "si elle est en mesure de comprendre les propos et de répondre aux questions" et si "l'infraction reprochée au sujet est en relation avec des éléments factuels ou biographiques de l'intéressé".

Marine Le Pen avait tweeté le 16 décembre 2015 des photos d'exactions du groupe EI, en réponse au journaliste Jean-Jacques Bourdin qu'elle accusait d'avoir "fait un parallèle" entre l'EI et le FN.

Évoquant un "dérapage inacceptable" et des "propos immondes", Mme Le Pen avait posté sur son compte trois photos mentionnant l'animateur de BFMTV-RMC avec le texte "Daech c'est ça!".

Les photos montraient un soldat syrien écrasé vivant sous les chenilles d'un char, un pilote jordanien brûlé vif dans une cage et une photo du journaliste américain James Foley, le corps décapité et la tête posée sur le dos.

Quelques semaines après les pires attentats jamais commis en France, ces publications avaient immédiatement soulevé un tollé au sein de la classe politique mais aussi au-delà.

Le parquet de Nanterre avait lancé le jour même une enquête pour "diffusion d'images violentes" suite à un signalement des clichés par le ministre de l'Intérieur d'alors.

Dans la même thématique

European Parliament in Strasbourg
7min

Politique

Européennes 2024 : les sondages peuvent-ils encore bouger ?

Les rapports de force vont-ils rester globalement stables jusqu’au scrutin du 9 juin ? La liste PS-Place Publique de Raphaël Glucksmann peut-elle dépasser celle de la majorité présidentielle de Valérie Hayer ? Marion Maréchal va-t-elle devancer la liste LR de François-Xavier Bellamy ? Les Français vont-ils se décider au dernier moment ? Eléments de réponses avec quatre sondeurs.

Le

France Migration
6min

Politique

Convocation de Mathilde Panot : pourquoi les poursuites pour « apologie du terrorisme » sont en hausse ?

La présidente des députés LFI, Mathilde Panot a annoncé, mardi, sa convocation par la police dans le cadre d’une enquête pour « apologie du terrorisme » en raison d’un communiqué de son groupe parlementaire après les attaques du Hamas contre Israël le 7 octobre. Depuis la loi du 13 novembre 2014, les parquets poursuivent plus régulièrement au motif de cette infraction. Explications.

Le