La nouvelle réforme de l’assurance chômage que prépare le gouvernement passe mal chez les sénateurs. « On a dévoyé la gouvernance de l’assurance chômage », dénonce la sénatrice LR Frédérique Puissat, qui défend le rôle des syndicats et du patronat. « Attaché » aussi au paritarisme, le centriste Olivier Henno, « comprend » en revanche l’idée de réduire la durée des indemnisations. Quant à la socialiste Monique Lubin, elle se dit « atterrée » que le gouvernement relaye « cette espèce de légende selon laquelle les gens profiteraient du chômage ».
Plan banlieues : Jean-François Copé veut s’engager aux côtés de Jean-Louis Borloo
Par Public Sénat
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L’ancien ministre de la Ville, Jean-Louis Borloo, a remis son plan en faveur des banlieues au Premier ministre il y a quelques jours. Maire LR de Meaux, Jean-François Copé soutient « sans hésitation » les propositions de son ancien collègue au gouvernement Raffarin. « C’est exactement le plan qu’il faut si on veut trouver des solutions et montrer aux Français que la politique ça sert à quelque chose » a-t-il salué avant d’ajouter que s’il avait des reproches à faire au travail du fondateur de l’UDI, « c’est qu’on ne valorise pas assez les réussites ».
En guise de « réussite », Jean-François Copé a bien sûr pris l’exemple de sa ville où selon lui « la délinquance a été divisée par deux » dans certains quartiers. « Nous avions 20 tours à Meaux, nous en avons démoli 13. Sur les quartiers qui ont été reconstruits à la place, c’est une autre vie. Et comme par hasard, dans ces endroits-là, la délinquance a baissé, le chômage a baissé, le Front national a baissé » s’est-il félicité.
L’élu LR a néanmoins quelques propositions à apporter au plan Borloo, notamment sur le volet sécurité. « Je pense qu’il faut aller plus loin (…) Il faut encourager les maires à avoir des polices municipales armées dans les communes de plus de 10 000 habitants » préconise-t-il. De la même manière, le rapport de Jean-Louis Borloo ne va pas non plus assez loin, selon lui, en ce qui concerne la lutte contre le communautarisme. « C’est un des combats de ma vie (…) Mon combat il est de dire : Mélangeons-nous un peu, veillons à se respecter, à se parler, à s’écouter. Et pour ça, il ne faut plus qu’on ait peur les uns des autres, donc il faut le pré requis de la sécurité. Et il faut déghettoïser, deuxième pré requis ».