Le Premier ministre a annoncé plusieurs mesures relatives à l’école, la famille et les réseaux sociaux dans le cadre d’un discours où il a demandé un « sursaut d’autorité ». Si le diagnostic sur la violence des jeunes est partagé par les sénateurs de tous bords, ils veulent maintenant savoir comment cela se traduira concrètement.
Plan d’action du gouvernement à 6 mois: “Pluie de confettis” selon Marine Le Pen
Par Public Sénat
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Le plan d'action du gouvernement à 6 mois présenté lundi pour commencer à mettre en oeuvre les annonces d'Emmanuel Macron après cinq mois de crise des "gilets jaunes" est "une pluie de confettis", a estimé mardi Marine Le Pen.
"En fait il n'y a pas de mesures. C'est une pluie de confettis qu'il a envoyée. Il n'y a rien de sérieux, il n'y a rien de tangible", a affirmé sur Sud Radio la présidente du Rassemblement national, dont la liste aux élections européennes talonne dans les sondages celle de la majorité.
"Le Premier ministre vient nous voir en nous disant +écoutez on a réfléchi à rien, on ne sait absolument pas ce qu'on va faire, donc il faut quand même prendre un peu recul sur l'élection présidentielle+" de 2022, a-t-elle ironisé.
La finaliste de la présidentielle en 2017 a dit qu'elle ne "(voyait) plus aucune connexion entre ce qu'a dit le président de la République et le grand débat", qui "a été mis en œuvre pour gagner du temps pour faire des annonces qui sont en fait des manœuvres, qui sont malhonnêtes".
"Emmanuel Macron c'est l'astérisque en bas du contrat d'assurance. C'est le truc qu'il faut quand même lire parce que, en réalité, vous vous apercevez que vous allez vous faire avoir", a-t-elle poursuivi.
Marine Le Pen a estimé que Nathalie Loiseau, tête de liste de la République en marche pour le scrutin du 26 mai, "enchaînait bourde sur bourde".
"Présentée comme une super technicienne de l'Europe, on ne l'entend jamais parler d'Europe et quand elle parle d'Europe, c'est pour dire des énormités, des choses qui n'existent pas", a-t-elle déclaré, citant le smic européen "qui consistait en réalité à baisser de manière très significative le smic français. Elle enchaîne bourde sur bourde".