Plan de relance : « Il y a une arnaque sur le chiffre de 100 milliards », dénonce Julien Aubert
Julien Aubert était l’invité politique de l’émission « Bonjour Chez Vous ! », la matinale de Public Sénat, ce mercredi 23 septembre. Interrogé sur le plan de relance, Julien Aubert affirme qu’il votera contre. Selon le député (LR) de Vaucluse le chiffre de 100 milliards avancé par le gouvernement est davantage un outil de communication qu’un réel levier pour redresser le pays. À propos de la crise sanitaire, il a expliqué pourquoi, dans l’hypothèse où un vaccin contre la Covid-19 serait trouvé, il serait favorable à ce qu’on l’impose à une partie de la population seulement mais sûrement pas à tous les Français. Il était au micro Oriane Mancini.

Plan de relance : « Il y a une arnaque sur le chiffre de 100 milliards », dénonce Julien Aubert

Julien Aubert était l’invité politique de l’émission « Bonjour Chez Vous ! », la matinale de Public Sénat, ce mercredi 23 septembre. Interrogé sur le plan de relance, Julien Aubert affirme qu’il votera contre. Selon le député (LR) de Vaucluse le chiffre de 100 milliards avancé par le gouvernement est davantage un outil de communication qu’un réel levier pour redresser le pays. À propos de la crise sanitaire, il a expliqué pourquoi, dans l’hypothèse où un vaccin contre la Covid-19 serait trouvé, il serait favorable à ce qu’on l’impose à une partie de la population seulement mais sûrement pas à tous les Français. Il était au micro Oriane Mancini.
Public Sénat

Par Noémie Metton

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Tests : « Il faut modérer les critiques car le gouvernement essaye de faire ce qu'il peut. Reste qu'il y a un défaut d'organisation logistique de l'État qui s'est vu d'ailleurs avec des collectivités territoriales qui ont occupé le champ libre »

Rendre obligatoire la vaccination contre la Covid-19 ? « Je serais pour qu'on impose le vaccin pour des catégories de publics exposés. Mais on ne peut pas dire aux gens maintenant vous allez tous passer au vaccin. Les gens ont besoin de comprendre »

Plan de relance : « Je pense qu'il y a une petite arnaque sur le chiffre de 100 milliards €. Je me méfie toujours des chiffres ronds en politique [...] En réalité l'effort réel est sans doute plus proche de 40 que de 100 » « Ils ont mis le plan de relance dans le plan de budget annuel. Ce sera un vote négatif parce que le budget est un vote symbolique : est-ce que vous êtes dans la majorité ou l'opposition ? Il ne faut pas être ambigu »

Doublement du congé paternité : « Je crois qu'on a besoin de protéger le lien familial et que quand une femme vient d'avoir un enfant c'est très compliqué de le gérer toute seule. C'est bien qu'il y ait le papa »

Proposition de loi anti-squatteurs : « Ce que je propose dans ce texte c'est de protéger la propriété. Toute personne qui vole votre propriété est punie pénalement mais pas l'introduction, le fait de l'occuper »

Xavier Bertrand candidat pour la présidentielle : « Il ferait un bon candidat. Je partage notamment sa volonté de renouer le fil avec cet électorat populaire »

Primaires de la droite ? « Personne n'a envie de revivre l'affaire Fillon, personne n'a envie de revivre une primaire ouverte. Il reste un processus de départage où les adhérents ont un poids substantiel, majoritaire dans le collège électoral ».

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Parlement européen : « la droite traditionnelle pro-européenne joue avec l’extrême droite » pour Javier Moreno Sanchez   

« Un discours ferme et rassembleur ». Pour la députée centriste du groupe Renew, Fabienne Keller, les propos tenus par Ursula von der Leyen sont « absolument essentiels en ce moment historique où nous sommes en tension maximum avec Vladimir Poutine ». La présidente de l’exécutif européen a en effet annoncé une esquisse de nouvelles sanctions contre la Russie. Dans ce contexte, l’eurodéputée française estime que « la défense que l’on n’a pas voulue dans les années 50, s’impose à nous » désormais.   « C’est un peu tard mais elle commence à réagir »   Concernant le conflit israélo-palestinien, l’eurodéputé espagnol Javier Moreno Sanchez espère que qu’Ursula von der Leyen ira plus loin dans la condamnation des actes commis par l’Etat hébreu. « Ce que nous lui demandons, c’est qu’elle agisse avec la même fermeté dans les deux guerres qu’on a à nos portes ». A la surprise générale, la présidente de la Commission a annoncé vouloir suspendre une partie de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël, mais pour le social-démocrate, c’est l’ensemble de ce texte qui doit remis en cause.     Mais pour l’eurodéputé espagnol, l’urgence est de ne pas revenir sur les grands textes des précédentes mandatures de la Commission. Qu’il s’agisse du pacte migratoire ou des mesures écologiques, « il ne faut pas qu’Ursula von der Leyen démonte les propositions qu’elle a faites (…) on ne savait pas que la droite traditionnelle pro-européenne allait jouer avec l’extrême droite ».  « Ce n’est pas une Europe sociale, mais une Europe militariste »   Le groupe des Conservateurs et réformistes est nettement plus critique vis-à-vis du grand oral de la présidente de la commission. L’élu roumain Gheorghe Piperea souhaite la démission de la commissaire allemande. En juillet, il faisait déjà partie de ceux qui avait voté une motion de censure à l’encontre de cette dernière. Pour cet eurodéputé conservateur l’Union européenne nourrirait le conflit ukrainien en multipliant ses aides, notamment militaires. Ce député a par ailleurs dénoncé l’accord commercial conclu « sur un terrain de golf en Ecosse » entre Ursula von der Leyen et Donald Trump, le qualifiant « d’échec ».    Retrouver l’intégralité de l’émission en intégralité ici  

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Report de congés pour cause d’arrêt maladie : la délégation aux entreprises du Sénat saisit Sébastien Lecornu face à une décision « terrible » pour les PME

« Je saisis par courrier le premier ministre pour qu’une action au sommet de l’Etat soit engagée dans les plus brefs délais auprès des instances européennes », annonce à publicsenat.fr le président de la délégation aux entreprises du Sénat, le sénateur LR Olivier Rietmann, alors qu’un salarié malade pendant ses vacances pourra reporter ses congés, selon une décision de la Cour de cassation.

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