Plans sociaux : « Il faut mettre des amendes » réclame Philippe Martinez

Plans sociaux : « Il faut mettre des amendes » réclame Philippe Martinez

Philippe Martinez était l’invité politique de l’émission « Bonjour Chez Vous ! », la matinale de Public Sénat, ce vendredi 18 septembre. Le secrétaire général de la CGT a souligné le caractère indispensable de la journée de mobilisation d’hier pour exprimer une colère très présente dans la société. Interrogé sur la fermeture de l’usine Bridgestone à Béthune, Philippe Martinez a expliqué que les aides de l’État aux entreprises devaient fonctionner comme des contrats : si les contreparties de maintien d’emploi ne sont pas respectées, il faut punir en demandant de rembourser et mettre des amendes. Il était au micro d’Oriane Mancini.
Public Sénat

Par Noémie Metton

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Journée de mobilisation : « Cette journée a été indispensable dans des conditions que tout le monde connaît : la difficulté à manifester en respectant les gestes barrières. Elle est marquante car elle exprime une colère qui est très présente » « On parle plus avec le gouvernement Castex qu'avec le gouvernement précédent mais ça ne suffit pas de dialoguer. Il faut agir. Or, de ce point de vue-là, on continue comme avant » « FO a fait un communiqué qui dit à peu près la même chose que le communiqué intersyndical [...] La CGT n'est pas isolée »

Bridgestone : « Quand on dit attention il faut investir, moderniser, rééquilibrer les productions entre les sites, personne n'écoute. Et il faut une telle décision pour que tout le monde crie au scandale. Mais c'est avant qu'il faut agir » « Oui, l'État peut faire quelque chose. On peut exiger un plan qui répartisse mieux les productions avec, à Béthune, le besoin de fabriquer des produits plus adaptés au marché d'aujourd'hui » « Il faut mettre des amendes [...] Il faut que ces aides publiques soient conditionnées. Il faut que ce soit formalisé comme un contrat. Si le contrat n'est pas respecté, non seulement on rembourse mais on est puni »

Réforme des retraites : « Soit on relance les hostilités, soit on remet les compteurs à zéro. On n'est pas d'accord avec cette réforme systémique mais on a fait des propositions »

Télétravail : « Il faut, et c'est ce qu'on reproche au Medef qui ne veut pas négocier, un cadre national. On a des accords dans les entreprises qui sont très aléatoires. Ce n'est pas possible »

Une syndicaliste de l'Unef s'est présentée voilée à l'Assemblée nationale : « Tout ce qui est symbole de la République doit respecter la laïcité. Il y a le droit à pratiquer mais la laïcité c'est essentiel dans notre pays »

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