Emmanuel Macron tient jeudi à la Sorbonne un discours sur l’Europe. Si c’est le chef de l’Etat qui s’exprime officiellement pour « donner une vision », il s’agit aussi de pousser son camp, alors que la liste de la majorité patine dans les sondages. Mais il n’y a « pas un chevalier blanc qui va porter la campagne. Ce n’est pas Valérie Hayer toute seule et ce ne sera même pas Emmanuel Macron tout seul », prévient la porte-parole de la liste, Nathalie Loiseau, qui défend l’idée d’« un collectif ».
Poisson : le programme économique de Fillon nécessite “des clarifications”
Par Public Sénat
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Jean-Frédéric Poisson, président du Parti chrétien-démocrate et membre du conseil politique de François Fillon, a estimé vendredi au micro de franceinfo que le programme économique de son candidat nécessitait "des clarifications".
"L'orientation programmatique, que je soutiens, (...) doit trouver pendant la campagne qui s'ouvre maintenant quelques clarifications", a-t-il affirmé.
Le député des Yvelines a notamment souligné "un certain nombre de points qu'il faudra éclaircir ou de points de désaccords", citant "une vision un peu libérale de la société".
En matière économique, il y a "une forme d'équilibre à trouver entre davantage de fluidité du marché du travail et le maintien des droits des salariés", a-t-il estimé.
Il s'est dit "réservé sur la question de l'augmentation du temps de travail hebdomadaire" auquel les Français "sont attachés" : "Vous ne leur expliquerez pas que leur temps de travail va augmenter sans augmentation de salaire et qu'en plus ils perdront leurs jours de RTT. Ce n'est pas possible".
L'ex-candidat à la primaire de la droite a également exprimé ses réticences sur la proposition de François Fillon de supprimer 500.000 postes dans le service public et de revenir aux 39 heures -payées 37- pour les fonctionnaires, sans contrepartie.
"Si on dit aux personnes concernées : vous allez certes voir votre temps de travail augmenter mais votre salaire (...) augmentera, vos perspectives de carrière seront assurées, et vos missions auront davantage d'intérêt et de valeur, ce n'est pas impossible ça quand même", a-t-il proposé.
Estimant que la campagne présidentielle "doit servir à préciser ces messages", il s'est dit "confiant dans le fait que François Fillon respecte ses engagements".