La popularité d'Emmanuel Macron progresse pour le deuxième mois consécutif (+4) à un niveau cependant toujours limité et celle d’Édouard Philippe gagne 6 points en un mois, selon un sondage BVA diffusé vendredi.
Près de deux Français sur trois (64%) continuent par ailleurs d'"approuver" le mouvement des "gilets jaunes", soit 7 points de moins que début décembre, contre 36% (+7) qui le désapprouvent.
Courbe de popularité d'Emmanuel Macron depuis mai 2017
AFP
Avec 31% d'opinions positives, le chef de l’État se situe au même niveau que François Hollande au même moment de son mandat. 69% (-3) des personnes interrogées ont une mauvaise opinion de lui, selon cette enquête pour Orange, RTL et La Tribune.
Emmanuel Macron, qui avait perdu 15 points de popularité entre juin et fin novembre, progresse ce mois-ci auprès de l'ensemble de l'opinion, notamment auprès des sympathisants socialistes (+8).
Édouard Philippe, qui avait également connu une forte chute au début du mouvement des "gilets jaunes" (-10), refait plus de la moitié du chemin perdu, avec 36% de bonnes opinions. 63% (-5) sont d'un avis contraire.
Seuls 22% des Français interrogés ont une opinion "plutôt positive" du grand débat lancé par Emmanuel Macron pour trouver une issue à la crise des "gilets jaunes", contre 27% d'un avis opposé. Et 51% attendent "de voir ce qu'il en sortira".
Plus d'un sur deux (53%) pensent enfin que les "gilets jaunes" doivent "poursuivre leurs manifestations pour maintenir la pression sur le gouvernement" pendant le grand débat. 47% considèrent au contraire qu'ils doivent les suspendre.
Enquête réalisée en ligne du 23 au 24 janvier auprès de 1.023 personnes de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. Marge d'erreur de 1,4 à 3,1 points.
C’est une victoire symbolique pour le RN qui est parvenu à faire adopter à une voix près, à l’Assemblée nationale sa proposition de résolution visant à « dénoncer » l’accord franco-algérien de 1968. Un texte non contraignant voté avec l’appui des Républicains et d’Horizons. Le Modem et Renaissance ont voté contre.
Au palais du Luxembourg, les sénateurs attendent que le texte, qui déterminera l’avenir de la réforme des retraites, arrive dans leur hémicycle. Les Républicains promettent de faire barrage à toute tentative de suspension, là où les socialistes veulent y voir un premier pas vers une abrogation.
Si la suspension de la réforme des retraites venait à être adoptée, la Caisse nationale d'assurance vieillesse a souligné que dans l’état actuel du projet de loi, la mise à jour des systèmes informatiques sera dans les temps avant l’automne. Elle met toutefois un bémol en cas de mesures qui s’étendraient par exemple aux carrières longues, non incluses à ce jour dans le texte.
Invité de notre matinale, Renaud Dutreil a défendu la niche fiscale sur la transmission d’entreprises qu’il avait créée en 2003. L’ancien dirigeant de l’UMP fustige le rapport de la Cour des comptes, « officine socialiste », appelant à toiletter le dispositif et critique la volonté de la gauche « de détruire l’économie française » dans les débats budgétaires.