Pour deux Français sur trois, Macron n’a pas compris la gravité de la crise
La popularité d'Emmanuel Macron se redresse après un an de baisse continue, mais deux Français sur trois (65%) estiment qu'il "ne...

Pour deux Français sur trois, Macron n’a pas compris la gravité de la crise

La popularité d'Emmanuel Macron se redresse après un an de baisse continue, mais deux Français sur trois (65%) estiment qu'il "ne...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

La popularité d'Emmanuel Macron se redresse après un an de baisse continue, mais deux Français sur trois (65%) estiment qu'il "ne semble toujours pas comprendre la gravité de la crise politique et sociale", selon un sondage Viavoice diffusé lundi.

Avec 28% de bonnes opinions, le chef de l'Etat gagne cinq points par rapport à une précédente enquête début décembre, au plus fort de la crise des "gilets jaunes", et 61% (-8) des personnes interrogées ont une "mauvaise opinion" de lui.

Le Premier ministre Edouard Philippe gagne pour sa part 3 points au cours de la même période, avec 28% de bonnes opinions également et 61% (-5) d'avis négatifs, selon cette enquête pour Libération.

Dans le même temps, le soutien au mouvement des "gilets jaunes" a nettement reculé, avec 36% (-17 depuis décembre) des Français qui le soutiennent, 35% (+4) qui le comprennent "sans le soutenir" et 20% (+10) qui y sont globalement opposés.

Pour 63%, le mouvement doit "arrêter les manifestations et trouver d'autres modes d'action", contre 30% d'un avis contraire.

Seuls 28% pensent qu'Emmanuel Macron a compris la gravité de la crise actuelle et 38% (contre 46%) estiment que sa décision de convoquer un "grand débat national" était "la bonne réponse à apporter".

L'opinion des Français sur le chef de l'Etat s'est par ailleurs "améliorée" depuis le début du mouvement des "gilets jaunes" pour 13% d'entre eux, mais pour 41% elle s'est au contraire "détériorée" et 46% pensent qu'elle "n'a pas changé".

Une forte majorité (58%) estime enfin qu'Emmanuel Macron et son gouvernement doivent "modifier largement leur politique économique et sociale" pour les mois à venir. Pour 25%, ils doivent seulement "l'infléchir" en gardant les "grandes lignes" des réformes prévues et pour 9% ils doivent "garder le cap" de leur politique "sans la changer".

Enquête réalisée en ligne les 19 et 20 février auprès de 1.004 personnes de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. Marge d'erreur de 1,4 à 3,1 points.

dch/ib/cam

Partager cet article

Dans la même thématique

Pour deux Français sur trois, Macron n’a pas compris la gravité de la crise
3min

Politique

« On peut avoir de très bonnes habitudes de consommation sur internet, sans avoir à ruiner son éthique », estime cet étudiant en droit

A l’heure où les commerces de centre-ville ferment les uns après les autres, la consommation sur internet n’a jamais été aussi forte. Difficile de rivaliser lorsque certaines plateformes inondent le marché de promotions et livrent les commandes en moins de 24h. Pour Thomas Martinet, étudiant en droit à Montpellier, acheter en ligne n’est pas contradictoire avec une consommation responsable. Dans l’émission Dialogue Citoyen présentée par Quentin Calmet, il interpelle plusieurs sénateurs sur la nécessité pour les petits commerçants de s’adapter à l’ère du numérique.

Le

Elections legislatives, premier tour dans le gard.
4min

Politique

Municipales 2026 : la parité bouscule les petites communes

La parité s’impose désormais dans les communes de moins de 1 000 habitants. À partir des élections municipales de 2026, les listes devront respecter une stricte alternance femmes-hommes, et le panachage sera interdit. Une réforme qui, entre volonté d’égalité et réalités locales, divise fortement les élus.

Le