Les actionnaires de Stellantis ont validé mardi 16 avril une rémunération annuelle à hauteur de 36,5 millions d’euros pour le directeur général de l’entreprise Carlos Tavares. Si les sénateurs de tous bords s’émeuvent d’un montant démesuré, la gauche souhaite légiférer pour limiter les écarts de salaires dans l’entreprise.
Pour Hamon, Fillon va “chercher des complots là où il n’y en a pas”
Par Public Sénat
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Le candidat socialiste à la présidentielle, Benoît Hamon, s'est étonné mercredi que son concurrent de droite François Fillon accuse la gauche d'être derrière l'affaire d'emplois fictifs reprochés à son épouse, jugeant qu'il allait "chercher des complots là où il n'y en a pas".
"Je vois pas où se situe le complot. A ma connaissance l'employeur c'est bien François Fillon, l'employée c'est Mme Fillon. Où se situe le complot? Je ne vois pas bien", a déclaré le vainqueur de la primaire socialiste, en déplacement au salon Euromaritime à Paris.
"S'ils n'ont rien à se reprocher, eh bien la justice fera son travail et le dira; si c'est le contraire il en tirera les conséquences", a dit M. Hamon dans une déclaration diffusée par BFMTV.
"Il ne faut pas donner plus d'importance et de valeur à cette affaire qu'elle n'en a. C'est peut-être quelque chose qui relève de l'emploi fictif, peut-être pas: qu'il (François Fillon) dise sa vérité, qu'il explique cela, mais tout ça me paraît un peu curieux d'aller chercher des complots là où il n'y en a pas", a-t-il poursuivi.
François Fillon, empêtré dans "l'affaire Penelope", a dénoncé mercredi "un coup d'Etat institutionnel" venant "du pouvoir" et "de la gauche", ce que l'Elysée s'est empressé de nier, et il a demandé aux élus Les Républicains de "tenir 15 jours" face à cette affaire d'emplois fictifs présumés.
"Une opération d'une telle ampleur et aussi professionnelle n'a été montée que pour essayer d'éliminer un candidat autrement que par la voie démocratique", avait-il déjà affirmé mardi soir.