Pour Retailleau (LR), la droite divisée est « l’assurance-vie » de Macron
La division de la droite entre différents partis sert les intérêts d'Emmanuel Macron, a mis en garde dimanche Bruno Retailleau,...

Pour Retailleau (LR), la droite divisée est « l’assurance-vie » de Macron

La division de la droite entre différents partis sert les intérêts d'Emmanuel Macron, a mis en garde dimanche Bruno Retailleau,...
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La division de la droite entre différents partis sert les intérêts d'Emmanuel Macron, a mis en garde dimanche Bruno Retailleau, chef de file des sénateurs Les Républicains (LR), en appelant à "reconstruire une alternative" à la majorité qui soutient le président.

"Je ne me résous pas à ce qu'il y ait des droites irréconciliables", a affirmé M. Retailleau dans l'émission politique d'Europe 1, CNEWS et Les Echos : "Ce serait donner une assurance-vie à Emmanuel Macron, nous condamner à perpétuité à l'opposition".

Après l'échec de la campagne présidentielle de François Fillon, l'élection d'Emmanuel Macron a approfondi depuis 2017 les fractures de la famille LR, à la fois sur la question du positionnement plus ou moins à droite du parti et sur l'attitude à adopter vis-à-vis d'un nouveau pouvoir qui revendique s'inspirer "en même temps" de la droite et de la gauche.

"Notre électorat est beaucoup plus rassemblé qu'on ne le pense", a estimé dimanche M. Retailleau, qui juge possible d'unir conservateurs et centristes sur un "projet" et ainsi "desserrer l'étau dans lequel Emmanuel Macron veut nous enfermer".

En vue des élections européennes de mai 2019, le sénateur de Vendée accuse le chef de l'Etat d'"instrumentalisation politique". Il récuse le clivage "manichéen, caricatural" que serait, selon lui, l'alternative entre pro-Européens et populistes, "un bis repetita du 2e tour de l'élection présidentielle" qui avait opposé Emmanuel Macron et Marine Le Pen.

Face à ce qu'il qualifie de "non-choix", Bruno Retailleau veut que la droite "incarne une Europe des possibles", avec trois axes principaux: "Une Europe bouclier vis-à-vis du choc migratoire", "une alliance de défense européenne" et enfin "la sortie de la naïveté en matière de commerce international", face aux protectionnismes qui font de l'Europe "la zone la moins protégée du monde."

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