Invité de Parlement Hebdo, Francis Szpiner défend la création d’un groupe de droite dissident dans la capitale, avec les élections municipales de 2026 en ligne de mire. Le sénateur et conseiller de Paris ne croit pas à une élection de Rachida Dati, nommée ministre de la Culture en janvier dernier.
Pouvoir d’achat : la parole d’Emmanuel Macron est « fourbe », selon Alexis Corbière
Par Public Sénat
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Ces dernières semaines, Emmanuel Macron et le gouvernement ont multiplié les promesses, à mesure que l’inflation gagnait du terrain sur le pouvoir d’achat des ménages. Qu’il s’agisse d’un budget rectificatif ou d’une loi ad hoc, la majorité présidentielle s’est engagée à dégeler le point d’indice des fonctionnaires, indexer dès l’été les pensions sur l’indice des prix ou encore à introduire un chèque alimentation pour les foyers les plus modestes. Invité d’Audition publique (Public Sénat / LCP-Assemblée nationale / Le Figaro Live), ce lundi 9 mai, le député LFI Alexis Corbière s’est dit prêt sur le principe à voter, comme député d’opposition, ce type de mesures, bien que le paquet survienne « comme par hasard, en pleine période électorale », selon ses mots. « Moi, je voterai tout ce qui améliore les conditions de vie des gens. Je ne suis pas là pour embêter les gens. »
Mais cette figure de la NUPES, la Nouvelle Union populaire écologique et sociale, qui espère créer la surprise aux législatives de juin, s’étonne des propositions du président de la République, « après 5 ans totalement contraires à ce genre de mesures ». « La parole d’Emmanuel Macron est marquée par un caractère fourbe », a-t-il reproché. Avant de parler d’une « volonté de flouer les gens » ou encore de « fourberie ».
« Je ne les crois pas sur parole », s’écrie le député de Seine-Saint-Denis, qui se base sur l’expérience de son groupe parlementaire durant la législature écoulée. « Chaque fois que nous avons été concrets à l’Assemblée nationale, en demandant le blocage des prix, en demandant la suppression des frais bancaires, en demandant l’augmentation des salaires, en demandant le dégel du point d’indice, ils ont toujours voté contre », a-t-il énuméré.