Le prélèvement à la source, entré en vigueur au 1er janvier, n'a pas entraîné de "bug" au cours du mois écoulé, selon le ministre des Comptes publics Gérald Darmanin, qui s'est félicité des conditions de mise en œuvre de la réforme.
"Lancement accompli!", a écrit le ministre sur Twitter à l'issue d'une réunion du comité de suivi de la réforme, en soulignant que "100% des pensions de retraites, des indemnités chômage, des salaires du privé et de la fonction publique" avaient "été prélevés".
"Il n'y a pas eu de bug, grâce au travail des agents des impôts", a-t-il ajouté.
Au cours des derniers jours, quelque 25 millions de salariés sont passés pour la première fois au prélèvement à la source, en recevant leur fiche de paye amputée du montant mensuel de leur impôt sur le revenu.
Cette bascule est venue clore la mise en œuvre de la réforme, entrée en vigueur dès le début du mois de janvier pour les retraités et les chômeurs, puis le 15 janvier pour les travailleurs indépendants (artisans, commerçants et professions libérales).
Selon la Direction générale des finances publiques (DGFIP), aucune anomalie majeure n'a été signalée lors de ces différentes étapes. La réforme s'est déroulée "comme prévu", a-t-elle assuré dans un communiqué.
Des personnes attendent d'être reçues dans un centre des d'impôts à Amiens, le 2 janvier 2019
AFP/Archives
La retenue à la source, qui consiste à prélever les impôts directement sur les salaires et les pensions sur la base d'un taux transmis par l'administration fiscale, avait fait naître ces derniers mois de nombreuses inquiétudes.
Début septembre, le journal Le Parisien avait publié une note du fisc faisant état de plusieurs centaines de milliers d'erreurs lors d'une phase d'essai menée durant l'été. Le gouvernement avait alors laissé planer le doute sur le maintien ou non de la réforme.
"On aura, ici ou là, des petites difficultés" mais "il n'y aura pas de bug systématique", avait promis de son côté Gérald Darmanin, une fois confirmée la mise en place de cette mesure, pour lequel l'Etat a engagé de lourds efforts.
Selon Bercy, 195 millions d'euros ont été investis pour assurer la transition vers ce nouveau mode de collecte. 40.000 agents ont par ailleurs été formés pour répondre aux questions des contribuables.
Selon les syndicats des finances publiques, ces derniers ont été fortement sollicités au cours des dernières semaines, notamment sur la ligne téléphonique mise en place par l'administration fiscale (0 809 401 401), régulièrement surchargée.
Une forte sollicitation reconnue par Bercy, qui fait néanmoins état d'une baisse des demandes depuis début janvier. Sur l'ensemble du mois, 1,4 million d'appels téléphoniques, 130.000 courriels et 1,2 million de visites au guichet ont été recensés.
La commission des affaires sociales du Sénat a examiné ce 15 novembre le projet de loi de financement de la Sécurité sociale, transmis mercredi. Les rapporteurs veulent faire table rase de nombreuses modifications faites par les députés, qui ont aggravé le déficit de 17,5 à 24 milliards d’euros.
Un sommet européen sur le Cancer doit se tenir à Bruxelles du 19 au 20 novembre. Il s’agit de la deuxième cause de mortalité sur le Vieux Continent. Chaque année, 2,6 millions de nouveaux cas sont diagnostiqués. Tabac, alcool, pesticides, polluants divers, nos modes de vie et conditions de travail sont en cause. Alors, comment endiguer le fléau du cancer dans l’Union européenne ? Pourquoi sommes-nous aussi touchés ? Ici l’Europe ouvre le débat avec les eurodéputés Laurent Castillo (PPE, France) et Tilly Metz (Verts, Luxembourg). L'UE n'a pas "d'excuse pour ne rien faire", estime cette dernière.
Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.
Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.