Le chef de l'Etat a prononcé jeudi 25 avril à la Sorbonne un long discours pour appeler les 27 à bâtir une « Europe puissance ». À l’approche des élections européennes, son intervention apparait aussi comme une manière de dynamiser une campagne électorale dans laquelle la majorité présidentielle peine à percer. Interrogés par Public Sénat, les communicants Philippe Moreau-Chevrolet et Emilie Zapalski décryptent la stratégie du chef de l’Etat.
Première rencontre Fillon-Sarkozy depuis la primaire de la droite
Par Public Sénat
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François Fillon, vainqueur de la primaire de la droite, a rencontré vendredi midi l'ex-président Nicolas Sarkozy pour la première fois depuis le dernier débat d'avant premier tour de la primaire, mi-novembre, a-t-on indiqué dans son entourage.
Les deux hommes se sont retrouvés à 13H00 autour d'un déjeuner dans les bureaux de l'ancien chef de l'Etat, rue de Miromesnil, à Paris, a-t-on précisé.
"Ca s'est très bien passé, dans un climat convivial et constructif avec une volonté commune que la famille soit rassemblée pour la victoire en 2017", a commenté auprès de l'AFP l'entourage de Nicolas Sarkozy.
"Le déjeuner s'est déroulé dans un excellent climat", a renchéri l'entourage de François Fillon. "Nicolas Sarkozy souhaite de toutes ses forces la victoire de François Fillon. Il a plaidé pour un élargissement maximal de l'équipe de campagne, ce qui est tout à fait l'état d'esprit de François Fillon depuis sa victoire, comme en témoigne encore la deuxième partie de son organigramme" dévoilée vendredi, a-t-on précisé.
L'ex-Premier ministre et Nicolas Sarkozy ne s'étaient pas revus depuis le 17 novembre, jour du dernier débat télévisé précédant le premier tour de la primaire de la droite.
Les deux hommes se sont toutefois parlé plusieurs fois au téléphone depuis le mois de novembre, a précisé l'entourage de M. Fillon.
Le 20 novembre, M. Fillon avait créé la surprise en arrivant largement en tête du scrutin (44%) devant Alain Juppé (29%). Nicolas Sarkozy avait, lui, été éliminé en ne recueillant que 21% des voix. M. Fillon s'était ensuite imposé au second tour avec plus de 66% des suffrages face au maire de Bordeaux.